La campagne estivale «La Faim des vacances» a permis à l’organisme Moisson Montréal de récolter 80 200$, une somme qui a largement dépassé l’objectif de 75 000$.
La période estivale représente une période cruciale pour les familles montréalaises moins bien nanties, notamment parce que les programmes d’aide alimentaire des écoles de quartier ne sont pas disponibles.
«Les enfants sont un peu laissés à eux-mêmes. C’est tout le filet du réseau communautaire qui prend le relais pendant l’été et on utilise les fonds amassés entre autres pour maintenir le soutien alimentaire», indique le directeur du développement des affaires de l’organisme basé à Saint-Laurent, François Jolicoeur.
Près de 90% des dons reçus à Moisson Montréal sont faits par des compagnies, comme Danone, qui fournit des produits laitiers. «Un peu moins de 10% de nos denrées proviennent du programme de récupération d’une centaine de supermarchés», précise M. Jolicoeur.
Mains-d’œuvre
L’organisme du chemin Côte-de-Liesse compte une cinquantaine d’employés et environ 80 bénévoles. Les vacances complexifient le recrutement.
«C’est un art qu’on a réussi à parfaire au fil des années, croit M. Jolicoeur. Une grosse partie, c’est du bénévolat corporatif.»
Parmi les arrondissements qui ont le plus soumis de demandes d’aide alimentaire durant la période estivale, on compte Hochelaga-Maisonneuve, Verdun et le Sud-Ouest.
Provenance des dons
- Corporatifs 20%
- Fondations 42%
- Grand public 38%