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Montréal

STM: la grève des travailleurs de l’entretien est suspendue

Un autobus de la STM.

Un bus de la STM.

Une des trois grèves affectant la Société de transport de Montréal (STM), celle des travailleurs de l’entretien, est désormais suspendue. La STM réinstalle graduellement le service normal depuis 6h30 ce matin.

La grève du syndicat de l’entretien réduisait le service de la STM aux heures de pointe et à une partie de la soirée. Les portes des stations de métro étaient fermées en-dehors de ces plages horaires.

Ce matin, l’horaire normal est graduellement remis en place depuis 6h15 pour le réseau d’autobus et depuis 6h30 pour le métro. Dès jeudi, l’horaire régulier sera en vigueur, selon la STM.

La fin de la grève a été annoncée par le syndicat tard mardi. La décision a été prise après que le ministre du Travail, Jean Boulet, ait manifester son intention de déposer un projet de loi pour devancer l’entrée en vigueur de la loi 14. La loi 14 donne au ministre le pouvoir d’intervenir dans une grève ou un lock-out pour imposer un niveau de service minimal, mais elle doit entrer en vigueur seulement le 30 novembre, soit après la fin prévue de la grève.

En plus de permettre au ministre d’intervenir dans les services, la loi 14 lui donne aussi le pouvoir d’imposer un arbitre pour mettre fin au conflit.

La nouvelle loi pour devancer ces mesures sera déposée aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Son adoption nécessite toutefois l’unanimité, alors que Québec solidaire s’y oppose.

«Aucun incitatif pour négocier», dit le syndicat

«Nous étions certains que nous avions une fenêtre de règlement devant nous. Le ministre Boulet et le gouvernement caquiste ont donné des arguments supplémentaires à la STM pour qu’elle puisse rester figée. Avec l’entrée en vigueur devancée de la Loi 14, la STM n’avait plus aucun incitatif pour négocier avec nous», déplore le président du syndicat, Bruno Jeannotte.

La mairesse désignée, Soraya Martinez Ferrada, s’est réjouie de la nouvelle.

«Je me réjouis que les employés du service d’entretien de la STM aient accepté ma demande de procéder à une trêve dans leurs mesures de grève. Les impacts sur le quotidien des Montréalais devenaient insoutenables. Je l’ai dit et je le répète: les meilleures ententes se négocient à la table. J’ai confiance que les deux parties négocient de bonne foi pour en arriver à une solution», a-t-elle dit sur Twitter mardi soir.

Cette décision n’affecte pas la grève prévue les 15 et 16 novembre par les chauffeurs d’autobus et les opérateurs de métro. Cette grève fermer entièrement le réseau de la STM. Les parties sont toutefois devant le Tribunal administratif du travail, qui pourrait décider d’imposer un minimum de service.

Une autre grève, cette fois par le personnel technique et administratif, est prévue le 19 novembre. Cette grève ne devrait toutefois pas affecter l’offre de transport.

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