Montréal

Grosse prise pour l’équipe Coderre

Le président du Conseil municipal, Harout Chitilian, a choisi de se joindre à l’Équipe Denis Coderre pour Montréal en vue des élections municipales du 3 novembre.

«Denis Coderre veut une relève pour Montréal, une relève en âge, mais aussi en expériences diverses, qui soit capable de représenter tous les milieux, d’affronter les nouveaux défis de Montréal et d’apporter une façon de faire nouvelle et surtout innovante», a affirmé M. Chitilian.

Celui qui a été défait par Laurent Blanchard lors de la course à la mairie intérimaire de Montréal en juin, a été nommé président de conseil en juin 2011 sur recommandation de l’ex-maire, Gérald Tremblay.

L’ingénieur de formation de 32 ans a remporté l’élection de 2009 dans le district de Bordeaux-Cartierville avec 3040 votes, contre 2578 pour le candidat de Vision Montréal.

«Harout a obtenu le respect de ses concitoyens et de ses collègues grâce à son travail rigoureux, ses qualités de rassembleur et surtout pour son sens de l’équité. Il va également ouvrir Montréal au monde avec son expérience professionnelle au niveau international », a lancé Denis Coderre.

Métro a discuté avec le candidat.

Pourquoi avoir fait le saut dans l’équipe de Denis Coderre ?
Je pense que tous les candidats de l’équipe amènent des aspects importants dans la course et le geste que je pose est motivé par deux aspects. Premièrement, le Montréal d’après le 3 novembre 2013 va être un Montréal en reconstruction. Je ne parle pas seulement des infrastructures, mais il faut aussi rebâtir le lien de confiance avec la population. Pour ce faire, on a besoin d’un maire élu qui va passer plus de son temps à parler et à rejoindre la population montréalaise pour rebâtir ces liens de confiances. Deuxièmement, le Montréal que j’ai connu durant ma jeunesse et en tant qu’élu n’a pas de barrières physiques ou virtuelles. Pour diriger ce Montréal, il faut une équipe qui vient de plusieurs horizons et c’est ce que je retrouve avec l’Équipe Denis Coderre pour Montréal.

Croyez-vous que votre candidature sera entachée par votre passage à Union Montréal, le parti de l’ancien maire Gérald Tremblay?
Je n’ai aucun fait ou geste à cacher. J’ai été chez Union Montréal entre juillet 2009 et juin 2011, quand j’ai quitté le parti pour être président du Conseil. Dans ces deux ans-là, j’ai participé minimalement aux activités partisanes. On peut m’associer à ce parti, oui, mais mon association n’est pas de la même hauteur que les présumés malfaiteurs qui sont passés devant la commission Charbonneau.

Qu’est-ce que vous apportez à l’équipe Coderre?
J’apporte à l’équipe une nouvelle perspective, ça fait seulement quatre ans que je suis élu, mais j’ai aussi une expérience diversifiée au niveau local et dans l’administration du conseil.

Quel est le principal défi pour votre district?
Les infrastructures! C’est un quartier centenaire et l’âge se fait sentir que ce soit au niveau de la chaussée ou des trottoirs. Deuxièmement, on a besoin d’un espace commun de diffusion culturelle et un espace pour le milieu communautaire.

 Avez-vous un plan pour avoir plus d’argent de Québec, notamment dans le dossier des infrastructures?
Avant de parler de montants supplémentaires, on va commencer à dépenser les montants existants. On n’arrive pas avec les processus actuels à réaliser plus que 52% des travaux. Avant tout, il faut alléger la complexité du processus à l’interne, avoir plus d’expertise et raffiner cette expertise. Le candidat Coderre propose un inspecteur général indépendant du conseil qui va jouer le rôle jouer par l’AMF pour accréditer les compagnies qui montrent patte blanche pour les soumissions publiques pour Montréal.

 Pour ça, il faut que Québec change la loi. Pensez-vous pouvoir voir cette modification?
Tous les candidats à la mairie affirment qu’il sera important d’avoir de l’écoute proactive de la part de Québec pour améliorer les choses à Montréal. On l’espère.

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