Les maires de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, et de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, ont présenté mercredi des projets qu’ils espèrent retrouver dans le Plan d’action de l’Est de Montréal que présentera lundi le maire Gérald Tremblay. Ils croient que ces projets pourraient donner un nouveau souffle à leur secteur affecté notamment par la redéfinition de l’industrie pétrochimique.
En plus de la création d’un Fonds de relance de l’Est de Montréal auquel participerait différents paliers de gouvernement, ces deux membres de l’opposition officielle réclament une enveloppe distincte dédiée à la décontamination.
«Il y de 350 M$ à 550 M$ d’investissement de nos entrepreneurs à faire pour décontaminer l’Est et on a besoin d’aide à ce niveau-là», a déclaré Réal Ménard.
Les deux maires ont aussi profité de leur sortie publique pour faire connaître la liste des projets qu’ils souhaitent réaliser en priorité dans le cadre du Plan d’action de l’Est.
Pour son arrondissement, la mairesse Rouleau espère, entre autres, retrouver dans les cartons du maire un projet de réaménagement de la rue Sherbrooke Est dans le secteur du quartier de la gare Pointe-aux-Trembles. Ce projet nécessiterait un investissement de 25 M$ à 30 M$, mais engendrerait des investissements privés «d’au-delà de 200 M$», fait-elle valoir.
Dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, on souhaite que le prolongement du système rapide par bus (SRB) dans l’axe Pie-IX, de Laval à l’avenue Pierre-de-Coubertin, voit le jour. Selon Réal Ménard, il s’agit d’un projet de 200 M$, dont 35 M$ proviendrait de la ville centre.
Le maire Réal Ménard fonde aussi beaucoup d’espoir sur l’ouverture de la rue l’Assomption de Sherbrooke à Notre-Dame.
«C’est probablement le dossier le plus important, a-t-il affirmé. Cette ouverture permettrait la réalisation de trois projets : l’accès, pour le Port de Montréal, à l’autoroute 25, la densification immobilière dans le secteur de la station de métro l’Assomption et le développement de l’ancienne Fonderie canadienne d’acier. »
Martine Painchaud, porte-parole de l’administration Tremblay, a refusé de commenter en détail les demandes des ces deux maires d’arrondissement.