Montréal

Le syndicat des profs de l’UQAM souhaite un dialogue

Les professeurs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) lancent un appel au calme et au dialogue. «Nous considérons que le recteur de l’UQAM, [Robert Proulx] a raté à plus d’une occasion de rétablir le dialogue avec les étudiants», a déploré vendredi la présidente du Syndicat des professeurs de l’UQAM (SPUQ), Michèle Nevert, deux jours après la manifestation qui a mal tourné dans le pavillon J.-A.-De-Sève.

Le dénouement de la crise qui secoue l’UQAM en ce moment passe par le dialogue et non par la judiciarisation, a insisté le Syndicat des professeurs, qui s’est bien gardé de réclamer la démission du recteur Proulx.

Avec d’autres professeurs, Mme Nevert est intervenue mercredi lors de la confrontation entre les policiers et les étudiants pour calmer le jeu. En compagnie de chargés de cours et d’étudiants, les professeurs ont incité la direction de l’UQAM à «poser un geste d’ouverture» pour mettre fin à la crise, notamment en faisant annuler l’injonction, en mettant fin aux procédures visant à expulser neuf étudiants et en cessant d’avoir recours aux forces policières. La recteur Proulx a refusé toutes ces demandes.

Le Syndicat des professeurs a demandé jeudi aux directeurs de département de l’UQAM d’entreprendre des pourparlers avec la direction pour voir s’il n’y a pas moyen de créer «un espace de dialogue» pour dénouer la crise. Une rencontre doit avoir lieu incessamment.

«Nous appelons maintenant les associations étudiantes à exercer leurs moyens de pression légitimes dans les limites de leur application en régime démocratique», a lancé Michele Nevert, enjoignant les étudiants à éviter les dérapages. Elle a condamné avec véhémence les actes de violence, de vandalisme et d’intimidation qui ont été commis récemment à l’UQAM

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