À la veille d’une rencontre de négociations décisive, le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE) dénoncent «le mépris» de l’administration de l’université et affirment qu’ils appliqueront leur mandat de grève illimitée si aucune entente satisfaisante ne leur est proposée d’ici le 7 décembre.
Jeudi midi, les membres du SÉTUE se rencontreront pour discuter des avancées des négociations et décider s’ils appliquent ou non leur mandat de grève illimitée, en faveur de laquelle ils ont déjà voté à 85%.
Le syndicat déplore que l’UQAM refuse de faire connaître ses positions, ce qui empêche toute avancée à la table des négociations.
«Cette stagnation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail», peut-on lire dans le communiqué publié mercredi.
Le SÉTUE prévoit déclencher une grève le 7 décembre s’il n’y a toujours aucune avancée dans les négociations, et ce, jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée.
«Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration», précise le syndicat.
Les 3000 travailleurs du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013.