Montréal

Rosemont: les élus de l’opposition refusent de déménager

Dialogue de sourd à la mairie de Rosemont – La Petite-Patrie. Les conseillers Marc-André Gadoury et Érika Duchesne n’entendent pas emménager dans les locaux qui leur ont été attribués par le cabinet du maire François Croteau en janvier. Ils les jugent inadéquats pour recevoir des citoyens.

Mme Duchesne, qui siège comme indépendante, y voit un «acte de vengeance» ou «une punition» pour avoir quitté Projet Montréal. «Des bureaux ont été construits pour l’ensemble des élus à la création de l’arrondissement et je ne vois pas pourquoi cela changerait», note-t-elle.

En janvier, l’administration Croteau avait informé les deux conseillers qu’ils devraient désormais travailler dans de nouveaux espaces situés dans un couloir, en dehors de l’aile réservée traditionnellement aux élus de l’arrondissement.

«Cela n’a pas de sens que l’opposition soit dans les mêmes bureaux que l’exécutif, réitère Francis Côté, le directeur de cabinet du maire. Ce sont des bureaux tout à fait fonctionnels qui sont mis à leur disposition et cela leur donne l’opportunité d’avoir un espace à eux.»

M. Gadoury, d’Équipe Coderre, et Mme Duchesne refusent d’intégrer les nouveaux bureaux qu’ils qualifient de petits, bruyants et inadaptés à l’accueil des résidents, notamment ceux à mobilité réduite.

Pour le moment, chaque équipe campe sur ses positions, mais le cabinet du maire ne compte pas leur forcer la main.

«Nous ne sommes pas des dictateurs. On ne va pas les bouger de force, ce n’est pas une tyrannie. Mais, ils savaient qu’ils allaient devoir déménager. Ce n’était pas nouveau», plaide M. Côté.

Les deux conseillers ont demandé plusieurs aménagements pour les nouveaux espaces et attendent que leurs requêtes soient entendues.

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