Les infirmières du Cégep André-Laurendeau au front
Répondant à l’appel du premier ministre québécois, de nombreuses personnes du département de soins infirmiers du cégep André-Laurendeau ont levé la main et donnent un coup de pouce aux établissements de santé de la région de Montréal. Parmi elles, il y a la coordonnatrice France Désilets.
Un grand nombre de ses professeurs et étudiants étaient déjà actifs dans le milieu de la santé avant même le début de la pandémie, explique-t-elle. Plusieurs d’entre eux se sont rajoutés depuis les dernières semaines.
Selon Mme Désilets, ce n’est pas une mince affaire, puisqu’autant les enseignantes que les étudiantes doivent terminer leur session en même temps.
François Legault n’hésitera pas à reculer au sujet du déconfinement
Le premier ministre François Legault a répété jeudi qu’il n’hésitera pas à reculer au sujet du déconfinement, surtout dans la région de Montréal.
M. Legault a fait état des inquiétudes de certains par rapport à la région de Montréal, où la majorité des cas d’infection à la COVID-19 ont été rapportés depuis le début de la pandémie.
Il a rappelé que le déconfinement ne pourra avoir lieu que si les six règles dictées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont rencontrées, soit que l’épidémie soit sous contrôle; qu’il y ait suffisamment de tests; qu’une attention particulière soit portée aux milieux vulnérables; que des mesures strictes soient mises en place en milieux de travail; qu’il n’y ait pas d’arrivée de personnes de l’extérieur; et que les communautés soient mobilisées.
Itinérance: dépistage «de masse» réclamé dans des refuges de Montréal
Des organismes montréalais s’inquiètent que la transmission potentielle de la COVID-19 dans la population en situation d’itinérance soit «sous-estimée» par les autorités de santé publique. Depuis le 30 mars, celles-ci rapportent seulement neuf cas positifs dans la métropole, sur un total de 366 tests de dépistage, dont certains sont toutefois toujours en attente de résultats.
«On ne dépiste pas assez. Pourquoi ne pas nous utiliser comme cobaye? Faites un test de masse pour connaître la situation. Le problème en ce moment, c’est qu’on n’a pas de ligne de base dans les données», explique à Métro le président de la Mission Old Brewery, Matthew Pearce.
Les humains n’ont pas créé, ou modifié génétiquement, le coronavirus
Les services de renseignement américains ont annoncé jeudi être parvenus à la conclusion que le nouveau coronavirus n’avait pas été créé par l’Homme ou modifié génétiquement, démentant ainsi des rumeurs qui circulent largement aux États-Unis.
«L’ensemble des services de renseignement apporte constamment un soutien crucial aux dirigeants politiques et à ceux qui luttent contre le virus (provoquant la maladie) Covid-19, qui provient de Chine», a indiqué la direction nationale du renseignement (DNI) dans un communiqué.
«Les services de renseignements rejoignent le large consensus de la communauté scientifique pour convenir que le virus du Covid-19 n’a pas été créé par l’Homme ou modifié génétiquement», ajoute le communiqué.
Inquiétudes après des complications inflammatoires chez les enfants
La liste des mauvaises surprises liées à la nouvelle maladie Covid-19 paraît s’allonger semaine après semaine. Dernière alerte en date, des pédiatres s’interrogent sur des cas d’enfants, certains testés positifs au coronavirus, présentant des états inflammatoires «multi-systémiques» évoquant une forme atypique de la maladie de Kawasaki.
Cette maladie, décrite pour la première fois en 1967 au Japon, affecte essentiellement les jeunes enfants. Son origine n’est pas connue avec précision et pourrait mêler facteurs infectieux, génétiques et immunitaires.
Le lien avec le nouveau coronavirus n’est toutefois pas établi à ce stade.