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Rentrée scolaire: Legault a une confiance «entière» en Roberge

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, et le premier ministre François Legault

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, et le premier ministre François Legault

L’arrivée de la COVID-19 dans 223 écoles n’entame en rien la confiance accordée par François Legault à son ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Environ trois semaines après la rentrée scolaire, le premier ministre lui accorde sa confiance «entière».

C’est ce qu’a martelé le chef d’État québécois, mardi, à la fin d’un point de presse sur la situation pandémique dans la province.

«Le plan est bien fait», a-t-il répondu du tac au tac aux questions d’une journaliste.

Dans les minutes précédant le point de presse du premier ministre, le ministre de l’Éducation avait tenu sa propre apparition médiatique, au sujet de la rentrée scolaire. Interrogé sur une opération de dépistage massif dans une école de la Capitale-Nationale, M. Roberge a été incapable de commenter directement la situation.

«Je suis arrivé aujourd’hui avec un bilan national [des cas dans les écoles]. Je n’ai pas l’information école par école», a répondu l’élu de Chambly.

Critiqué plus tôt par les oppositions, M. Roberge souhaite garder le cap sur le plan de retour à l’école présenté début août.

«Notre plan est de s’en tenir à notre plan.» – François Roberge

Cet été, M. Roberge a perdu l’un des postes qu’il portait en début de mandat, celui de ministre de l’Enseignement supérieur. L’ex-ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, l’y a remplacé cet été, après un remaniement ministériel, le premier du mandat Legault.

«Improvisation»

Le matin-même, les groupes d’opposition, en rentrée parlementaire, avaient longtemps critiqué le plan du ministre Roberge pour la rentrée.

«C’est le festival de l’improvisation et du n’importe quoi qui continue dans le domaine de l’Éducation. Vu l’absence de directives claires, de plans clairs, de planification», s’est insurgé la porte-parole péquiste en la matière, Véronique Hivon.

La co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, ne se dit «pas convaincue» par les décisions de M. Roberge.

À l’opposition officielle, on affirme vouloir «guider» le ministre dans sa prise de décision.

«On essaie d’aider le ministre parce qu’un homme tout seul ne pourra pas tout faire.» – Marwah Rizqy, porte-parole du PLQ en matière d’Éducation

Le parti de l’élue de Saint-Laurent souhaite accorder la priorité au dépistage dans le réseau scolaire. Le ministre Roberge répond qu’il y a déjà un «corridor de service privilégié mis en place».

Cela n’a pas empêché un des principaux syndicats enseignants de la province, la Fédération de l’enseignement autonome (FAE), de déposer lundi un recours en Cour supérieure. Son objectif: exiger du gouvernement qu’il rende publique toute information sur ce dit mécanisme de dépistage accéléré.


Une liste «journalière»

Le ministre Roberge a souligné mardi le retour à un rythme «journalier» pour la liste des cas de COVID-19 dans les écoles du Québec. Celle-ci a d’ailleurs été mise à jour au cours de l’après-midi.

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