Le gouvernement investit une somme de 20 000$ pour la réalisation d’une étude de faisabilité visant à bonifier et à agrandir les milieux humides au parc du Boisé-Jean-Milot, situé dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Ce soutien financier est offert dans le cadre du troisième appel à projets du Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques.
La députée d’Anjou–Louis-Riel et adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Karine Boivin Roy, en a fait l’annonce jeudi au nom du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette.
Le Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques vise à restaurer des milieux humides et hydriques ou à en créer de nouveaux pour compenser les pertes qui n’ont pu être évitées. Il encourage, du même coup, le développement de l’expertise québécoise dans le domaine.
Cinq projets dans le Centre-du-Québec
Cinq projets visant à restaurer et à créer de milieux humides verront aussi le jour dans le Centre-du-Québec. Le gouvernement injectera une somme de 98 975$ pour leur mise en place dans le cadre du troisième appel à projets du Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques.
Trois des projets bénéficiant de ce financement se tiendront à Drummondville, alors que les deux autres assureront la restauration et la renaturalisation de cours d’eau aux Saints-Martyrs-Canadiens et à Bécancour. Chacun de ces projets recevra entre 19 100 et 20 000$.
«Tous les projets sélectionnés visent la réalisation d’études préalables à des projets de restauration ou de création de milieux humides et hydriques, avise le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne. J’ai bon espoir que ces études puissent (sic) toutes mener à des réalisations concrètes qui feront une différence pour la conservation de notre biodiversité et pour le bien-être des citoyens du Centre-du-Québec.»
Pour cet appel à projets, Québec a déjà investi 278 884$ dans différentes régions de la province pour le volet 1: soutenir la réalisation d’études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques. Ensuite, dans le cadre du deuxième volet, 34 360 $ ont été octroyés afin de soutenir la réalisation de tels projets.
Ce montant s’ajoute aux 2 960 867$ versés dans le cadre des volets 1 et 2 des deux premiers appels à projets du Programme.
Le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) indique que cet investissement contribue à l’atteinte de la cible de la Stratégie québécoise de l’eau 2018-2030 visant à conserver et à restaurer les milieux aquatiques. La mise en œuvre de ce programme est une des obligations fixées dans la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et favorisant une meilleure gouvernance de l’eau et des milieux associés.
La CAQ permet le dépôt de projets en continu jusqu’au 31 mars 2025. Elle a également assoupli les critères de son Programme pour permettre un «accès élargi» à l’enveloppe disponible de 113 M$.