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Une rentrée sous le signe de la collaboration

Après le printemps érable, qui a effrité le tissu social des établissements postsecondaires, la rentrée est l’occasion pour les associations étudiantes de «reprendre contact avec leurs membres». Pour ce faire, davantage d’étudiants doivent participer à les façonner à leur image, a indiqué à Métro la présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Éliane Laberge.

Vous venez de conclure votre Congrès de la rentrée. Qu’en ressort-il ?
On a discuté en profondeur de la manière dont on allait agir au Chantier sur l’offre de formations au collégial. Toutes les associations sont sur la même longueur d’onde : la nécessité de maintenir un réseau collégial actif répondant aux besoins des jeunes Québécois sur l’ensemble du territoire. On aimerait aussi beaucoup qu’il y ait une plus grande promotion de la diversité du réseau. C’est assez surprenant de voir que peu de gens connaissent l’ampleur des programmes offerts dans les 48 CÉGEPS. On a aussi regardé avec les associations étudiantes ce qu’elles peuvent faire pour les élections municipales.

Comment voyez-vous votre rôle dans la campagne électorale municipale ?
Au cours des prochaines semaines, les associations vont élaborer leur plan d’action. Leur principal objectif est de s’assurer que les jeunes votent! Il faut aussi rappeler aux élus municipaux qu’il doit y avoir des jeunes parmi leurs électeurs. On veut qu’ils parlent d’enjeux comme le transport en commun, le logement abordable et la place que prend le réseau collégial au sein d’une communauté.

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Comment envisagez-vous la rentrée ? 
Les associations étudiantes devront montrer à leurs membres qu’elles sont là pour eux, qu’elles ont des services intéressants et qu’elles peuvent contribuer à leur réussite académique. C’est une rentrée où il y aura de la collaboration entre les administrations et les associations étudiantes pour assurer un meilleur cheminement académique.

Que pensez-vous de la décision des tribunaux à propos de l’association étudiante qui a été condamnée à rembourser un étudiant pour les pertes encourues lors de la grève ?
C’est sûr qu’on est sensible à la judiciarisation du conflit étudiant. On invite les étudiants et les associations à rester en contact sur ce genre de questions et à être respectueux. Les étudiants ont le pouvoir sur leur association.

Est-ce possible de simplifier le fonctionnement des associations pour que plus d’étudiants se les approprient ?
On a plusieurs personnes qui se penchent sur leurs règlements généraux. Pour les étudiants qui ont des frustrations, je les invite à entrer en contact avec les associations et à travailler à ce qu’elles soient à l’image de ses membres.

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