Cette semaine, on craque pour… Geneviève Schmidt dans Dimanche napalm, La poésie d’À la douleur que j’ai, Green Room, Race for the White House, Le livre du hygge, Snowpiercer au petit écran? et Pitch.
1. Geneviève Schmidt dans Dimanche napalm
«Aujourd’hui à l’école, on m’a dit que j’étais GREIGE!» lance la petite sœur outrée à son grand frère morose, qui ne prononce plus un mot depuis plusieurs jours. Greige, c’est comme grise et beige en même temps, précise-t-elle, le débit précipité, l’air d’une ado allumée et déterminée qui n’en revient pas de la stupidité de ses camarades. L’air d’une ado et pourtant, c’est Geneviève Schmidt qui l’incarne. À la perfection, visiblement. Au cœur de la création du dramaturge et metteur en scène Sébastien David, l’actrice trentenaire que plusieurs ont découverte dans Les beaux malaises («C’est trop pour moi!») se démarque superbement dans un rôle de jeune fille qui troquera son uniforme classique – jupe à carreaux et polo blanc, bleh – contre une tenue de camouflage, écœurée par les règles que lui imposent ses pairs. Super. (Natalia Wysocka)
Green Room est un petit bijou de film d’horreur offert sur Netflix. Un groupe de punk qui en arrache (les membres doivent siphonner du gaz pour se rendre de show en show) termine sa tournée dans un bar perdu quelque part en Oregon. Seul problème, la place est remplie de néonazis. Le groupe est témoin de quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Violence et tension s’ensuivent. Le film nous offre aussi une excellente reprise de Nazi Punks Fuck Off des Dead Kennedys, un Professor X (Patrick Stewart) en raciste sanguinaire et nous rappelle à quel point Anton Yelchin, décédé en juin, était talentueux. (Mathieu Horth Gagné)
Même si on parle des élections américaines depuis deux ans, ne soyez pas rebutés par une série sur le sujet. Regardez Race for the White House, une fascinante série de six épisodes d’une heure créée par CNN et diffusée sur Netflix, qui porte sur des courses à la présidence du pays de l’Oncle Sam. On y voit tous les jeux de pouvoir et les renversements inattendus d’une bonne course. L’épisode qui oppose Harry Truman et Thomas Dewey est très intéressant. (Rachelle Mc Duff)
Le livre du quoi? Du hygge (prononcer HOU-GA)! Allumer des chandelles, savourer une boisson chaude, passer du temps avec ceux qu’on aime… en somme, être bien, c’est ça, le hygge. Le spécialiste du bonheur Meik Wiking fait découvrir, dans ce livre à l’esprit scandinave, l’art d’être heureux si bien maîtrisé par les Danois. On y trouve aussi des recettes locales réconfortantes. Une petite bible qu’on consulte pour se faire du bien et se rappeler que le bonheur est un état d’esprit. Un livre à lire (et à relire) lové dans une couverture. Présentement en librairie. (Anicée Lejeune)
Snowpiercer, l’excellent film d’action (et critique peu subtile mais pas moins pertinente pour autant des classes sociales) de Bong Joon-ho, a de bonnes chances de se retrouver au petit écran. L’équipe derrière Terminator : The Sarah Connor Chronicles est en train de préparer un pilote pour la chaîne américaine TNT. L’œuvre serait ainsi adaptée dans une troisième forme. L’histoire originale provient du roman graphique français Le transperceneige. On croise les doigts pour que le projet se réalise. (Mathieu Horth Gagné)
Ginny Baker a brisé le dernier plafond de verre pour une femme au baseball : devenir une joueuse de la Ligue majeure. Elle est une icône, les jeunes filles l’adorent, Nike en fait son égérie… Mais la nouvelle star doit maintenant se frayer un chemin entre les éclats de verre: le machisme dans les vestiaires, la jalousie des coéquipiers, le stress de la performance ou encore la gestion de la célébrité et des réseaux sociaux. Belle surprise chez les nouvelles séries, avec une distribution au niveau – notamment Kylie Bunbury et Mark-Paul Gosselaar (Saved by the Bell) –, Pitch n’est peut-être pas un coup de circuit, mais un double, assurément. Le jeudi à 21h à Global. (Baptiste Barbe)
On se désole pour…
Les fausses nouvelles
Boooon! Les grands médias se sont finalement réveillés! L’inspecteur viral ne fera pas son hipster et ne dira pas que ça fait deux ans qu’il dénonce le danger que pose pour la société la désinformation sur les réseaux sociaux. Dommage que ça ait pris ça (vous savez de quoi l’inspecteur parle) pour que les médias le prennent au sérieux. En parleront-ils encore dans deux semaines, quand la frénésie sera passée? (Où sont rendus les articles sur Pokemon Go??) L’inspecteur, oui, c’est promis! Inspecteur viral (Inspecteur viral)