L’hypnotiseur Messmer a répondu aux critiques formulées à son endroit, dimanche, lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle (TLMEP).
Qualifié de «vieille charogne de charlatan» par l’humoriste Jérémy Ferrari sur le plateau de l’émission de télé française On n’est pas couché l’automne dernier, le fascinateur québécois a tenu à rectifier les faits.
«Je suis habitué [aux critiques]. J’ai bâti ma carrière avec le scepticisme, a-t-il insisté. Qu’il soit sceptique, c’est son problème. Mais je fais ce métier depuis 30 ans, j’ai hypnotisé de nombreuses vedettes qui n’avaient rien à gagner en m’aidant. J’ai hypnotisé 150 000 personnes au fil de ma carrière. Si c’était une arnaque, ça prendrait beaucoup de figurants.»
«Charlatan, ça peut aller, charogne d’accord, mais vieille, ça ne passe pas», a-t-il blagué.
Celui dont le vrai nom est Éric Normandin a précisé travailler avec le Centre national de recherche scientifique (CNRS), en France, afin d’étudier les effets de l’hypnose sur le cerveau.
«On peut voir avec l’imagerie par résonance magnétique l’effet de l’hypnose sur le cerveau des gens réceptifs.»
Malgré, l’hypnose peut-elle représenter un danger pour les sujets vulnérables? «Le subconscient nous protège, a-t-il plaidé. Si ça devient dangereux, le conscient va émerger [et y mettre fin].
Messmer connaît un succès fulgurant avec sa tournée Hypersensoriel, au Québec comme en Europe, où son émission Stars sous hypnose rassemble jusqu’à quatre millions de spectateurs.
«Ce n’est pas un défi pour moi de se renouveler, a-t-il dit à propos de l’utilisation de la réalité virtuelle dans son nouveau spectacle. Mon but est d’aller plus loin, la technologie aide à le faire, à repousser les limites de l’hypnose.»