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TLMEP: le défi d’incarner un bandit à l’écran, selon Vincent-Guillaume Otis

«Norbourg» sortira dans les salles le 22 avril 2022. Photo: Entract Films

S’il incarne un criminel ayant fraudé des milliers de personnes dans le film Norbourg, c’est avant tout pour les victimes que l’acteur Vincent-Guillaume Otis a accepté le rôle. 

C’est ce qu’il a affirmé sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle diffusée dimanche soir à Radio-Canada.

Norbourg, qui prendra l’affiche le 22 avril, raconte l’ascension, puis la chute brutale de l’entreprise Norbourg et de son fondateur, Vincent Lacroix (interprété à l’écran par François Arnaud). Vincent-Guillaume Otis y joue Éric Asselin, l’ex-bras droit de Vincent Lacroix.

Le duo de bandits a fraudé 9200 investisseur.euse.s, dont certain.e.s ont été totalement ruiné.e.s. Au moins une des victimes s’est suicidée. 

«Je fais ce film pour parler de tous ces gens-là qui ont été floués. […] Éric Asselin n’a pas pensé aux gens qu’il a floués. Il n’a pas pensé aux gens de qui il a gâché la vie. On peut le dire, c’est des vies gâchées. Il y a des gens qui sont morts depuis et qui n’ont jamais retrouvé leur argent», a déclaré Vincent-Guillaume Otis lors de son passage à Tout le monde en parle.

Le comédien a aussi expliqué à Guy A. Lepage qu’il était difficile, mais primordial, de ne pas juger son personnage afin de réussir à l’incarner avec justesse. Pour ne pas condamner Éric Asselin, l’acteur a dû «épouser les motivations» du fraudeur. «Éric Asselin était, pour moi, quelqu’un qui était motivé par la frustration et l’amertume», a-t-il dit.

Si Vincent Lacroix a purgé moins de trois années des 18 ans auxquels il avait été condamné, Éric Asselin n’a pour sa part eu aucun procès et n’a jamais été condamné. «Ils s’en sont extrêmement bien tirés», pense M. Otis. 

Adieu à District 31 

En plus de la sortie du film Norbourg, Vincent-Guillaume Otis était invité au célèbre talk-show pour parler de la fin imminente de la série quotidienne District 31, pour laquelle il compte 650 journées de tournage. 

Après 720 épisodes, le comédien doit dire adieu à son rôle, celui de l’enquêteur Patrick Bissonnette. «District, ça a été un mode de vie pendant six ans. […] On est habitués à finir en mars et de recommencer en juillet. J’ai l’impression que rendu au moment où j’aurais dû reprendre, mettons, pour une septième année, il va y avoir cette espèce de sevrage là que je vais devoir faire. Mais, pour le moment, ça va», a-t-il expliqué. 

Questionné au sujet de ce qu’il lui manquera le plus, Vincent-Guillaume Otis répond qu’il s’agit de ses camarades de jeu. «On parle de six ans d’une vie où on passait presque 60 à 65 heures tout le temps. Et quand je n’étais pas avec eux , j’étais chez moi dans mes textes avec eux encore. J’ai eu la chance de tomber sur des partenaires en or qui m’ont aidé à passer au travers de tout ça aussi», a-t-il souligné. 

Le comédien retournera très bientôt fouler les planches d’une salle de théâtre puisqu’il amorce les répétitions pour un prochain projet en septembre, a-t-il confié. «J’ai envie de retourner aux sources», a-t-il affirmé.

Étaient aussi les invités de Guy A. Lepage, dimanche, Jean Charest, candidat à la direction du Parti conservateur du Canada; Kim Lévesque Lizotte, créatrice du documentaire Allô, voici mon pénis, disponible sur Crave; Yves P. Pelletier, qui lance le livre Déboussolé; la cheffe Colombe St-Pierre, nouvelle coach et mentore à la compétition culinaire Les Chefs!, et Oleg Koleboshyn, un Québécois d’origine ukrainienne parti rapatrier des membres de sa famille en Roumanie, à la frontière avec l’Ukraine.

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