Charlotte Legault a avoué avoir sérieusement réfléchi à mettre un terme à sa carrière d’actrice sur le plateau de Tout le monde en parle (TLMEP), dimanche soir.
Avant d’obtenir le rôle d’Amélie Bérubé, alias Nadia, dans District 31, la jeune comédienne a passé près de 470 auditions en 10 ans de carrière, tant pour la télévision et le cinéma que pour le théâtre et le chant.
Décrocher un rôle principal dans un série à succès n’était toutefois pas une garantie pour Charlotte Legault, qui a avoué que «même pendant le tournage», elle croyait que c’était la fin pour sa carrière à l’écran.
«J’ai vraiment cru que c’était la dernière fois que j’allais jouer de ma vie», s’est-elle souvenue. Elle s’était promis de donner son maximum, un peu pour marquer le coup.
Visiblement, elle s’est démarquée, car son personnage ne devait apparaître que pour un seul épisode dans la première saison, mais l’auteur de District 31, Luc Dionne, l’a rappelé. «J’avais remercié Luc après la première saison», a raconté celle qui a notamment tenu de petits rôles dans Les Parent et Ces gars-là.
Quand l’auteur lui a dit que son personnage reviendrait, Charlotte, «ne sachant pas trop à quoi [s’]attendre, a fait [ses] recherches, est allée dans les bars de danseuses» pour en apprendre davantage sur ce monde et étoffer son personnage d’escorte.
Celle qui est au cœur de l’intrigue de la deuxième saison, qui se termine jeudi, n’a toutefois rien dévoilé des prochains épisodes.
Elle a plutôt charmé le plateau en se prêtant au jeu et en démontrant ses talents de comédienne et de chanteuse.
Afin de multiplier ses opportunités dans le métier, Charlotte a raconté avoir suivi des cours afin de perfectionner plusieurs accents, du sud-est américain à l’irlandais en passant par l’accent britannique du début du 20e siècle. Elle a rigolé en disant qu’elle pouvait même parler français avec un accent britannique.
«C’est 50 shades of Britain», a blagué à ses côtés l’humoriste Adib Alkhalidey.
Celle qui connaît aussi l’allemand et l’italien, notamment à cause de sa formation classique en chant et en opéra, a conclu l’entrevue en disant «Tout le monde en parle», dans son meilleur japonais.