L’autrice et professeure en littérature à l’UQAM Martine Delvaux remporte le Grand Prix du livre de Montréal pour son livre Le boys club.
Dans cet essai publié aux Éditions remue-ménage l’an dernier, l’écrivaine et militante féministe décortique cet univers clos réservé aux hommes, où «le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d’une chorégraphie mortifère».
Selon le jury, Le boys club est «un essai rigoureux qui passe au peigne fin les traits manifestes et occultes du patriarcat. Un livre percutant. Une vigie nécessaire».
Le président du jury, le poète et écrivain Michael Delisle, a également souligné «la pertinence de son propos et la force de sa démonstration».
«Je remercie du fond du coeur les membres du jury qui, en donnant ce prix à une écrivaine féministe, pour un essai féministe, qui ne fait pas de cadeau au monde dans lequel on vit, me donne, à moi, un encouragement à poursuivre mon travail, à suivre ma ligne», a déclaré Martine Delvaux dans une vidéo de remerciement.
Une bourse de 15 000$
Le boys club a été sélectionnée parmi 186 titres soumis au Grand Prix du livre de Montréal par les maisons d’édition. Cette récompense est accompagnée d’une bourse de 15 000$.
Les autres finalistes remportent aussi une bourse de 1000$ chacun. Il s’agit de Kaie Kellough, pour son recueil de nouvelles Dominoes at the Crossroads, (Esplanade Books); Pierre Nepveu, pour son recueil de poésie L’espace caressé par ta voix (Éditions du Noroît); Patrick Nicol, pour son roman Les manifestations (Le Quartanier éditeur); et Pierre Samson, pour son roman Le Mammouth (Éditions Héliotrope).
Le Grand Prix du livre de Montréal a été créé en 1965. Il vise à promouvoir l’excellence en création littéraire et à souligner le dynamisme du milieu montréalais de l’édition.