Culture

Faites embarquer le(s) suspect(s) avec la série «Aller simple»

Aller simple

La distribution de la série «Aller simple»

Que se passe-t-il lorsque six inconnus sont invités chez un milliardaire, mais que tout ne se passe pas exactement comme prévu? Aller simple, la nouvelle série à suspense de Novoo diffusée les mercredis à 20h, brouille les pistes pour mieux surprendre.

Ils sont criminaliste, professeur retraité, directrice marketing, femme d’affaires, marchand d’art, ex-policier ou encore ingénieure. Ils ne se connaissent pas. Alors qu’un hélicoptère les transporte vers le prestigieux domaine Val Beaulac, un atterrissage d’urgence les force cependant à trouver refuge dans un chalet coupé du monde… et à se laisser aller à quelques confidences.

Malgré un décor automnal idyllique, l’atmosphère devient très vite suffocante. Avec deux décès en deux épisodes, Aller simple commence fort. «L’histoire va par la suite se développer de manière différente», prévient Bernard Dansereau, coscénariste avec Annie Piérard et Étienne Piérard-Dansereau.

Les créateurs tenaient à placer le jeu, l’aspect ludique, au coeur de cette série conçue à la manière d’un roman policier d’Agatha Christie ou du jeu Clue. «Il y a une forme d’interactivité dans les whodunit. Quand tu regardes l’émission, c’est difficile de ne pas te faire une théorie», croit Bernard Dansereau. Le trio d’écriture a ainsi mis un soin particulier «à ne pas tout dévoiler dans le même shot, car chaque personnage a quelque chose d’intéressant à nous dire», ajoute-t-il.

Dans l’air du temps

«Nous avons voulu dépoussiérer ce classique du genre en abordant différents thèmes très actuels, comme les limites du système de justice dans le premier épisode», poursuit Bernard Dansereau. «Il y a avait une volonté de ne pas faire quelque chose de vide. Cette réflexion sur l’humain se précise au fur et à mesure», promet par ailleurs Annie Piérard.

Des agressions sexuelles au capitalisme sauvage, en passant par la santé mentale, la culture du bannissement et les réseaux sociaux, Aller simple ne pourrait en effet pas être plus actuelle. Selon Bernard Dansereau, aborder par une œuvre dramatique des questionnements sur l’époque est, de fait, l’essence de son métier.

Avec Aller simple, nous avons voulu être divertissants tout en étant pertinents.

Bernard Dansereau, coscénariste

Pour ce faire, il a pu compter sur le réalisateur de la série Yan Lanouette Turgeon ainsi que sur des comédien.ne.s – dont Caroline Dhavernas, Samian, Nathalie Doummar et Marc Beaupré – de haut calibre. «Ils ont été exactement dans ce sens, et ont su jouer avec les codes classiques tout en ajoutant une touche vraiment cool», souligne Bernard Dansereau.

Enfin, «la série a été pensée comme un tout. À la fin du sixième épisode, c’est bouclé. Il n’y a pas de question en suspens», répond-il aux curieux qui se demanderaient si le mystère sera résolu au terme de l’ultime sixième épisode. En revanche, Bernard Dansereau confie avoir eu tellement de plaisir avec son équipe pour Aller simple qu’il pourrait, peut-être, y «avoir une suite». Affaire à suivre!


Coup de projecteur sur la distribution d’Aller simple

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