Le parolier Roger Tabra a reçu lundi soir des mains du ministre de la Culture Maka Kotto la Médaille de l’Assemblée nationale afin de souligner son important apport à la culture québécoise.
Une cinquantaine d’amis et d’artistes étaient réunis dans la salle Claude-Léveillée de la Place des Arts pour saluer Tabra dont l’envol chez nous est imputable au grand succès d’Éric Lapointe N’importe quoi, il y a une vingtaine d’années, alors qu’il arrivait de France pour s’installer au Québec.
Au fil des ans, le prolifique parolier reconnu pour la richesse de ses textes émaillés d’oxymores a composé quelque 400 titres, qui ont été endisqués par une cinquantaine d’artistes, notamment Dan Bigras, France D’Amour, Ginette Reno, Isabelle Boulay, Diane Dufresne et autres Bruno Pelletier. C’est d’ailleurs Pelletier qui avait été à l’origine de la comédie musicale Dracula – Entre l’amour et la mort (2005), dont les paroles sont de Tabra.
«Roger Tabra, avec son Mont-Blanc trempé dans l’encre noire à bombardé le public de 400 chansons qui ont souvent fait mouche dans le cœur des Québecois (…). C’est tout un peuple qui lui transmet ses plus fraternelles amitiés», a souligné le ministre Kotto.
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Rappelons qu’en 2011, Musicor a publié l’album Avoir autant écrit qui réunissait 10 grands noms de la chanson d’ici, parmi lesquels Laurence Jalbert et Ginette Reno qui revisitaient des classiques issus de son répertoire.
Tabra a également publié le livre La Folitude (Éd. Michel Brûlé), en 2010. Il prépare actuellement un autre livre autobiographique, en plus d’un album où il sera lui-même son propre interprète. Comme cela fut le cas avec Descente vers l’espoir, paru en 1996.
Affaibli par la maladie, le poète et parolier était de passage à Montréal afin de rencontrer aussi ses amis et, surtout, de participer au tournage d’un documentaire qui lui sera consacré. C’est Daniel Blackburn (alias Blak), le réalisateur de plusieurs clips d’Éric Lapointe, et, transparence oblige, l’auteur de ces lignes qui en assureront la réalisation.