Préparez-vous à avoir des frissons en regardant Dracula Untold (Dracula inédit), le nouveau film dont Luke Evans tient la vedette. L’acteur gallois de 35 ans explique à Métro que jouer le plus grand des vampires l’a touché.
Quelle est la différence entre ce film et les autres longs métrages qui ont été faits sur Dracula?
Celui-ci raconte une portion jusque-là inconnue de l’histoire de ce célèbre personnage. Nous sommes partis d’un héros historique, Vlad Tepes (mieux connu comme Vlad l’empaleur), qui a inspiré le roman de Bram Stoker, et nous avons commencé le film à sa naissance. Au fil de l’histoire, on voit qu’il doit sacrifier beaucoup pour le bien de sa famille et sa sécurité personnelle. Dans le film, l’action commence 400 ans avant les événements décrits par Stoker, et on raconte comment le personnage s’est formé, ce que personne n’avait fait auparavant.
Pouvons-nous parler d’authenticité historique?
C’est difficile de séparer la réalité de la fiction, parce qu’à l’époque, quand vous mouriez, vos ennemis réécrivaient tous les livres d’histoire. C’est difficile de savoir à quel point Vlad a pu être réellement cruel.
Y a-t-il un aspect mystique dans ce film?
Pas vraiment, non. Je suppose que je devrais inventer quelque chose! (Rires) Mais ce film ne porte pas seulement sur le côté sombre du personnage. C’est une histoire excitante à propos d’un souverain, d’un guerrier et du protecteur d’une famille et d’un pays, qui doit faire un choix difficile.
Vous avez joué Apollon, Zeus et maintenant Dracula. Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce rôle?
Le héros lui-même. C’est un rôle difficile, car le personnage connaît un développement fantastique. C’est comme si Vlad et Dracula m’avaient mis au défi, et j’ai accepté de relever ce défi. J’ai beaucoup aimé travailler avec Sarah Gadon, qui joue ma femme, Mirena. La relation entre Vlad et Mirena est très importante pour l’évolution de l’histoire.
On se souvient vous avoir vu dans une comédie très anglaise, Tamara Drewe. Aimeriez-vous revenir à la comédie?
Peut-être que ça serait le bon moment pour le faire! Après avoir joué Dracula et Bard the Bowman, ce serait bien d’essayer quelque chose de plus léger. Je suis ouvert aux propositions!
Luke Evans et Sarah Gadon, qui jouent Vlad (futur Dracula) et sa femme / Universal pictures
Parlant de Bard the Bowman, décrivez-nous un peu le tournage du Hobbit…
J’ai grandi avec les livres de Tolkien, alors je suis très flatté de pouvoir contribuer à maintenir son héritage en vie. En outre, j’ai adoré les films de Peter Jackson. Je me sens chargé d’une immense responsabilité et j’ai hâte au chapitre final. Malheureusement, je ne peux rien dire de plus au sujet de The Battle of the Five Armies.
Vous avez sûrement dû jouer devant un écran vert dans Dracula Untold, comme vous l’avez fait dans The Hobbit. Comment cela s’est-il passé?
Nous avions des décors fantastiques, en fait. Quand vous tournez un film d’aussi grande envergure dont l’histoire se situe dans le passé, plusieurs endroits n’existent tout simplement pas. Alors nous avons utilisé des effets générés par ordinateur. Jouer devant un écran vert est inhabituel, mais notre équipe n’a pas eu de mal à gérer toutes les difficultés qui ont pu se présenter.
Qu’avez-vous appris sur vous-même en jouant ce rôle?
Rien, j’espère! Je joue un vampire assoiffé de sang et un souverain avide de pouvoir, qui adore empaler les gens. (Rires) Mais sans blague, la transformation de Vlad en vampire m’a touché. Elle est montrée en détail: il découvre ses pouvoirs graduellement et se bat le plus longtemps possible contre son envie de sang. C’était très intéressant à jouer.
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Dracula Untold
En salle dès vendredi