Culture

Guy Laliberté retournerait dans l'espace n'importe quand

Il est l’un des rares touristes de l’espace, mais Guy Laliberté demeure le même homme. À la première de son film Toucher le ciel hier (9 mai), réalisé par Adrian Wills, il racontait encore avec émerveillement son expérience.

 

« Les gens pensent que je retiens juste mon voyage dans l’espace, mais pour moi, c’est bien plus que ça. Être accepté dans une communauté restreinte où il y a environ 540 astronautes et cosmonautes dans le monde, de partager leur univers et qu’ils soient généreux de leur histoire et de leurs connaissances, ça m’a permis de faire un bien plus beau voyage que si j’avais été confronté à de la fermeture. Pour moi, mon expérience, c’est dès que j’ai mis les pieds en Russie pour mon entraînement, jusqu’à ce que je quitte la Russie pour revenir à Montréal », confiait Guy Laliberté à BUM Interactif.

 

Pendant sept mois, l’équipe du réalisateur Adrian Wills a suivi le fondateur du Cirque du Soleil dans tout le cheminement qui l’a mené vers les étoiles.

 

« Il a réussi à transmettre ce que j’ai vécu, mais il a su balancer entre mon expérience et l’histoire des voyages spatiaux vus à travers d’autres yeux. Les images de la capsule et de l’espace, je les ai faites, il m’avait donné une liste de choses à tourner. Heureusement, j’ai quand même un bon œil, mais j’ai dû apprendre la technique des appareils, car moi, j’étais habitué avec des trucs du secondaire beaucoup plus simples (rires). »

 

Ces onze jours dans l’espace, Guy Laliberté confie qu’il les aurait bien prolongés.

 

« Après six mois, peut-être que tu deviens tanné, mais après 11 jours, j’y serais resté encore un mois. J’ai tellement tout aimé. Le décollage, je l’ai vécu de façon plus émotionnelle, plus personnelle. On se prépare pendant des mois, on connaît les risques. Vu de l’extérieur, c’est le feu, le bruit, mais à l’intérieur de la navette, le décollage est assez doux, on n’entend pas beaucoup de bruit, ça vibre. Le retour, lui, est plus physique, on passe à travers le feu. Ça dure 25 minutes. C’était la plus belle ride de ma vie. Dès qu’on a touché le sol, j’y serais retourné », conclut-il.

 

Toucher le ciel sort en salles le 18 mai prochain.

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