L’acteur vénézuélien Edgar Ramirez, qui joue Bodhi dans la nouvelle version du classique de 1991 Point Break, a été ravi des amitiés nouées avec ses co-vedettes sur le plateau.
«Je ne pensais pas que j’avais le vertige, jusqu’à ce que je me retrouve suspendu 90 m dans les airs dans les plus hautes chutes d’eau au monde, confie Edgar Ramirez, évoquant les Angel Falls, au Venezuela. Quand on a le pied au bord de la falaise, le précipice derrière soi, peu importe les mesures de sécurité, on a l’impression de s’accrocher à la vie.»
Point Break (Extrême limite), remake du film-culte de 1991, a fréquemment poussé au bord des larmes Ramirez (Zero Dark Thirty, The Counselor), qui y reprend le rôle de Bodhi. Il a même fallu un câlin du réalisateur Ericson Core pour l’aider à se remettre de «ce moment très intense». Et ce n’est pas la seule forte amitié masculine qui s’est nouée sur le plateau, explique l’acteur vénézuélien.
«Il y a une admiration profonde entre Bodhi et Johnny Utah [Luke Bracey], reconnaît avec tendresse l’acteur de 38 ans, avant de préciser: Il n’y a pas de tension sexuelle, mais une sorte d’amour romantique… Une amitié, c’est beaucoup d’admiration pour l’autre, se sentir complété par ce que l’autre personne nous apporte.»
Ce que le film apporte, en tout cas, ce sont assez de manifestations d’amitié masculine (claques dans les mains, poings qui se cognent) pour rivaliser avec les films hypermasculins de la fin des années 1980. Le nouveau Point Break est très macho, mais les cascades du film, qui se promène d’un continent à l’autre, le justifient: du surf sur des vagues monstrueuses à Tahiti et de la planche à neige sur des pentes parsemées de rocher ne sont que quelques-unes des séquences qui vous donneront des palpitations.
Et, soyons honnête, c’est pour les frissons plus que pour l’intrigue, franchement absurde, qu’on regarde le film. On y suit l’agent du FBI Utah alors qu’il infiltre un gang d’athlètes d’élite mené par Bodhi, qui «utilise leurs habiletés pour faire tomber les marchés financiers internationaux», mais pas pour ses intérêts personnels.
Mais si Ramirez insiste pour dire qu’il ne veut pas faire de prêchi-prêcha, il admet être désormais plus «conscient de l’impact de nos actions sur l’environnement». Il ajoute que le fait de filmer dans des lieux «qui pourraient ne plus exister dans 30 ans» a été «une leçon d’humilité». Il a aussi eu une prise de conscience sur sa propre mortalité. Mais n’espérons rien de trop philosophique: Point Break est surtout une merveille cinématographique pour les fanas d’adrénaline et quiconque veut se déconnecter de la réalité – et ça devrait être suffisant.
https://www.youtube.com/watch?v=KvKneCIlIVs
Point Break
En salle dès le 25 décembre
