Si vous n’avez jamais reçu votre lettre d’admission à Poudlard parce que le hibou s’est perdu en chemin, vous pouvez vous consoler avec Harry Potter: le grand Bal de Noël. En tant qu’apprenti.e.s sorcier.ère.s, les journalistes de Métro sont allé.e.s faire la Lumos sur cet événement qui s’installe à Montréal jusqu’à la fin janvier.
Le bal d’Harry Potter a appris des erreurs du Bal de la Reine: une expérience Bridgerton, présenté ce printemps et produit par la même boîte, Fever. Cette fois, l’événement ne se conclut pas en une heure en mettant le public à la porte dès que le plaisir se pointe. On a plus de deux heures pour prendre un verre et danser dans le magnifique décor du Salon 1861, une église reconvertie du Sud-Ouest de la ville.
La Coupe de feu – qui a donné son nom au quatrième volet de la saga Harry Potter – trône sur la piste de danse, elle-même encerclée de sapins de Noël et des enseignes des quatre maisons (Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard). Les sorcier.ère.s peuvent donc aller prendre des photos sous la bannière qui les représente le plus. L’expérience a été considérablement améliorée, puisqu’on ne passe pas la moitié du bal à faire la file pour un selfie, comme c’était le cas pour les fans de Bridgerton.
Si le décor est absolument magique, le volet performance, lui, n’est pas spécialement ensorcelant. Pas d’acrobatie ou de prestation musicale, que quelques pas de danse par une poignée d’interprètes également chargé.e.s de l’animation de la soirée. Plus clownesque que spectaculaire, ce segment semble davantage être un prétexte pour amener la suite, c’est-à-dire les danses du public.
Parce que pour pleinement profiter de Harry Potter: le grand Bal de Noël, il faut absolument participer. On vous apprendra à valser en cercle avec les membres de votre maison, on vous invitera à défiler pour montrer vos beaux habits (quelques personnes se sont particulièrement investies, arborant robes de bal ou capes de sorcellerie!) et on vous proposera de lâcher votre fou dans une danse plus ou moins chorégraphiée.
C’est à se demander si les quelques personnes en charge de l’animation n’ont pas été davantage recrutées pour faire mousser les ventes de queues de castor à 11$, qui sont mentionnées plus souvent qu’Harry Potter lui-même. Avec les cocktails à 14$ et le marché de Noël rempli d’items tirés de la saga, l’expérience – dont le prix d’entrée se situe entre 65$ et 125$ – risque de vous coûter quelques Gallions d’or qui pourraient rester dans votre compte de Gringotts.
N’empêche, Harry Potter: le grand Bal de Noël est un must pour les vrai.e.s de vrai.e.s fans qui désirent s’imprégner de cet univers magique.