LETTRE OUVERTE – Nous nous souviendrons.
Nous, les restaurateurs et les petits commerçants qui portons le fardeau des restrictions imposées par le gouvernement provincial, nous souviendrons de la façon dont ce gouvernement nous a traités.
Nous sommes fiers de faire notre part pour protéger nos concitoyens, même si nos pertes monétaires ont été et seront irrécupérables et incalculables. On nous ordonne de fermer à la dernière minute, de jeter nos denrées à la poubelle, de mettre nos employés au chômage. On nous garde, nous et nos clients, dans une incertitude constante.
Nous faisons face à tout cela avec force de caractère et détermination. Plusieurs d’entre nous ont déjà fait faillite. D’autres suivront.
Nous nous souviendrons de la façon dont ce gouvernement provincial a été absolument incapable de mettre en œuvre simultanément des mesures d’aide financière pour nous soutenir. De la façon dont ce gouvernement nous a coupé les ailes et mis en danger notre gagne-pain et celui des hommes et des femmes, des pères et des mères, qui dépendent de nos commerces, tout en mettant la responsabilité de nous protéger sur le dos du gouvernement fédéral.
Nous nous souviendrons de la façon dont le gouvernement provincial a rendu cauchemardesque l’accès aux petits programmes d’aide provinciaux, tandis que le fédéral a tout fait pour rendre ses programmes généreux et accessibles avec une facilité étonnante.
Soyons clairs: sans le gouvernement fédéral, nous aurions coulé il y a longtemps dans cette pandémie.
Soyons encore plus clairs : le gouvernement provincial a eu une opportunité en or de démontrer qu’il pouvait gérer notre province comme si elle était un pays et il a échoué spectaculairement.
Quand le temps arrivera, nous nous souviendrons que l’union, et non la séparation, avait fait la force.
Fede Sanchez
Conseiller Communications et Hospitalité