La semaine de relâche: de vraies vacances ou une occasion de réviser les notions apprises avant le blitz de fin d’année? La parole à trois intervenantes du milieu de l’éducation.
«Ma réalité scolaire n’est pas la même qu’un enseignant du régulier. J’enseigne à des élèves TSA en classe d’adaptation scolaire. Ainsi, ils n’ont pas de devoirs (des leçons seulement). Mes évaluations et mon jugement, je les base sur mes observations durant l’étape, sur des petits travaux autonomes et lors de situations d’apprentissage/évaluation. Donc, je ne m’attends pas à ce que mes élèves soient en révision ou effectuent des tâches diverses pour l’école. La relâche est un moment qu’ils prendront pour eux, pour décrocher et ils en ont besoin à ce moment-là de l’année!»
«Comme je m’occupe d’enfants qui ont différentes difficultés et pour qui l’école demande un effort encore plus grand que pour les autres enfants, selon moi, la meilleure chose à faire durant la semaine de relâche, c’est de relaxer. Décrocher totalement de l’école, de la routine, des devoirs et de l’étude. La fin de l’hiver demande beaucoup d’énergie et le printemps aussi. La dernière étape et les examens du ministère sont exigeants. Il vaut mieux être en forme pour y arriver. Surtout que la plupart du temps, les élèves reviennent épuisés du congé des fêtes!»
«Je crois que les enfants du primaire devraient décrocher et s’amuser. Au secondaire, on essaie de ne pas donner de travaux pour la relâche, mais ceux qui accusent un retard devraient prendre quelques heures pour se remettre à jour. J’enseigne dans un programme particulier et les élèves ont moins de temps de classe. Alors, pour eux, un peu de travail pourrait être nécessaire.»