Durant tout le mois de mai, rasoirs, cire et autres pinces à épiler pourraient être bannis dans plusieurs salles de bain.
Inspiré de la Journée sans maquillage et de Movember, voici Maipoils! Ce mouvement imaginé à Montréal ne se prend pas trop au sérieux et propose à tout le monde de se «réapproprier son corps au naturel», et ce, jusqu’au 31 mai.
«Ai-je le droit d’être belle et féminine avec mes poils? Notre société est-elle prête à ça?, demande par voie de communiqué l’initiatrice du projet, la comédienne Paméla Dumont. J’aimerais apprendre ou réapprendre ce que les poils peuvent avoir de drôle, de réconfortant, de doux, de chaud, de soyeux, de coloré, d’extravagant, de banal, de beau… J’aimerais juste qu’on redonne une chance à nos poils et que, pour un bref, tout bref instant, on cesse de les opprimer.»
L’initiative encourage ainsi la diversité corporelle en montrant de nouveaux modèles de beauté, que ce soit en vidéo – un nouveau témoignage sera publié tous les jours sur la chaîne YouTube de Maipoils – ou en photo – une séance photo artistique aura lieu à la fin du mois «pour garder en mémoire la beauté qui peut émaner d’un corps tel qu’il est au naturel», indique-t-on par voie de communiqué.
Maipoils est aussi l’occasion, pour les organisateurs, de partir à la chasse à certains préjugés, comme «c’est sale», «c’est laid» ou «ce n’est plus nécessaire depuis que les humains portent des vêtements».
Le genre de projet qui risque de se retrouver en lice pour les prochains prix Image/in de l’organisme ÉquiLibre. Pour les intéressés, le lancement, sous forme de 5 à 7, est prévu le lundi 1er mai au café Reine-Garçon.