Déjà triple médaillé d’or, le patineur de vitesse sur piste courte Charles Hamelin se prépare à vivre ses 5es et derniers Jeux olympiques à Pékin en février prochain. Et c’est de la job! Métro vous emmène dans les coulisses de son quotidien aussi effréné que ses coups de patin.
6h:
Pour Charles Hamelin, les journées commencent en général autour de 6h, parfois 5h. En tout cas, rarement plus tard que 6h30. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas pour s’entraîner dès l’aube qu’il se lève de si bonne heure. Eh non, c’est simplement parce qu’il est papa d’une petite de 20 mois qui est bien matinale.
«Ma fille Violette a beaucoup changé ma routine, admet-il. Heureusement, j’ai ma blonde qui aide beaucoup. Disons que le temps que j’avais pour moi, pour faire des choses extra-patinage, je le consacre maintenant à m’occuper d’elle pour m’assurer qu’elle grandit bien. J’adore passer du temps avec elle!»
Un 9 à 5 à l’aréna
8h:
Après le déjeuner, il va porter sa fille à la garderie et se rend directement au Parc olympique pour débuter l’entraînement dès 9h à l’aréna Maurice-Richard.
9h:
Entouré du reste de l’équipe nationale de patinage de vitesse, il s’entraîne jusqu’à 12h.
«Je suis choyé de pratiquer un sport comme le patinage de course rapide. Il y a une vraie cohésion d’équipe entre nous tous, on se motive les uns les autres. C’est un peu comme une grande famille pour moi», raconte l’athlète.
12h:
Ensuite, il rentre chez lui, mange un bon repas et fait une sieste pour recharger ses batteries.
13h:
Puis, il retourne à l’aréna pour une deuxième séance d’entraînement, qui dure jusqu’à 17h ou 18h. Pour résumer, pendant que vous restez devant l’ordi de 9h à 17h, c’est comme si lui passait sa journée entière au gym.
«À chaque session, je passe du temps sur la glace, explique Charles Hamelin. Mais je fais aussi de la musculation, du vélo, de la course, des étirements et d’autres exercices d’imitation où je reproduis les mouvements du patin.»
En 20 ans de carrière, le champion olympique a vu son sport évoluer et se perfectionner. Pour répondre à un niveau d’exigence toujours plus grand sans abîmer son corps, il rencontre un physiothérapeute au moins une fois par semaine et prend constamment soin de son hygiène de vie.
«Je crois que le secret de ma longévité, c’est que j’ai su m’adapter et évoluer», confie-t-il.
Bien manger et bien dormir
17h30:
Après cette journée complète d’entraînement, le patineur retourne chercher sa petite Violette à la garderie, mange et prend le temps de faire quelques activités avec sa fille, avant d’aller se coucher.
«L’alimentation et le sommeil sont vraiment très importants pour moi. C’est indispensable pour maintenir mon corps en santé, continuer à être performant et compétitif», souligne Charles Hamelin.
18h:
Pour ses repas, il compte sur les boîtes prêtes à cuisiner, comme celles de Marché Goodfood, qui lui permettent de gagner du temps et de maintenir une alimentation équilibrée sans avoir besoin de tout planifier d’avance.
Entre 20h30 et 22h:
Afin de dormir au minimum huit heures par nuit, le patineur ne se couche jamais plus tard qu’à 22h. «Honnêtement, ça dépend des soirs, mais si la journée a été chargée, ça arrive que je sois dans mon lit à 20h30 en train de dormir», avoue-t-il.
«Avec la pandémie, c’est sûr qu’on a manqué beaucoup d’entraînements et de compétitions importantes. C’est moins facile de peaufiner ma stratégie en piste courte sans ça, mais on a quand même participé à plusieurs courses, notamment à la Coupe du monde, et on se dirige vers les Jeux olympiques avec confiance», résume-t-il.