Il y aurait un déficit de 100 000 logements au Québec, selon le franchiseur immobilier Royal LePage. En vue du 1er juillet, 35% des locataires québécois ont considéré quitter leur résidence pour devenir propriétaires en 2023. Le deux tiers ne feront finalement pas ce changement, à 57% pour des raisons financières.
Une proportion de 24% a décidé d’attendre que le prix des propriétés diminue avant de tenter de devenir propriétaire. Or, «cette probabilité est faible, puisque la demande continue de dépasser l’offre et qu’il y a encore un déficit de 100 000 logements au Québec», soutient-on dans l’étude.
«Le déséquilibre entre l’offre et la demande qui a causé d’importantes hausses de prix sur le marché de l’immobilier ces dernières années a aussi affecté le marché locatif, rendant encore plus difficile pour les locataires aspirant à la propriété d’épargner pour se constituer une mise de fonds», explique Roseline Guèvremont, courtière en immobilier résidentiel.
Des locataires québécois, 32% ont par le passé été propriétaires de leur résidence principale. Parmi ceux-ci, 29% ont dû faire ce changement à cause de contraintes financières, selon les données du dernier rapport de Royal LePage.
Au Québec, 60% des citoyens sont propriétaires, soit près de 7% de moins que la moyenne canadienne.