Après deux éditions virtuelles (pandémie oblige), le Festival végane de Montréal fera son retour en grand au Palais des congrès les 8 et 9 octobre. L’événement promet une fin de semaine haute en saveurs aux véganes indéfectibles, végés occassionel.le.s et aux curieux et curieuses d’en savoir plus sur l’empreinte environnementale de leur assiette.
Cette neuvième édition du Festival végane s’annonce avant tout gourmande. Gâteau au chocolat, plats d’Afrique de l’Ouest, tacos aux champignons, salade crémeuse de pois chiches, gâteau amandier : plusieurs chefs véganes — dont la célèbre inventrice du tofu magique, Loounie — cuisineront sous nos yeux de savoureuses recettes de leur cru. Prenez des notes!
En plus de concocter dimanche des tacos à l’effiloché de champignons (miam), Caroline Huard, alias Loounie, a été désignée porte-parole du festival cette année. Vous aurez donc toutes les chances de la croiser au Palais des congrès.
Et il y aura aussi de l’action dans l’air alors que l’athlète Xavier Desharnais et son complice nutritionniste Nicolas Leduc-Savard, partenaires sportifs et coauteurs de Recettes véganes pour gens actifs, s’affronteront dans le cadre d’un défi culinaire. Connaissant l’humour qui assaisonne chaque page de leur livre de recettes, cette compétition amicale animée par Philippe Cyr s’annonce fort divertissante!
Découvrir et réfléchir
Le Festival végane étant un événement engagé, tout un cortège d’exposant.e.s vous accueilleront : des OBNL voués à la protection des animaux se mêleront aux kiosques de restaurants, de produits d’épicerie, de commerces santé ou de produits de soins écologiques à découvrir (si l’on n’en est pas déjà féru).
Ça sera aussi l’occasion de réfléchir en gang sur les enjeux éthiques, sociaux et écologiques liés au véganisme grâce à des conférences éclairantes et étonnantes en français ou en anglais.
Du côté franco, à 16 h samedi, une avocate criminaliste et en droit des animaux décryptera leur statut aux yeux de la loi canadienne ainsi que le leurs limites dans le contexte de l’élevage. Dimanche à 16 h 30, une doctorante philosophera sur cette question : qu’est-ce que l’écoféminisme végane nous dit de l’antispécisme? Finalement, l’auteur de l’essai scientifique illustré Les cerveaux de la ferme plongera dans l’intelligence émotionnelle et la complexité des relations sociales des animaux de la ferme, en comparaison avec leurs cousins canins ou félins.
Si la langue vous en dit, du côté anglo, dimanche à 14 h, une conférence sera consacrée à l’afro-véganisme. L’occasion d’en apprendre plus sur ce mouvement qui établit des liens entre la lutte antiraciste et la défense du vivant et des espèces animales, tout en revalorisant les aliments issus des cultures afro-caribéennes.
Le même jour à 15 h 15, il sera également question d’autosuffisance et d’agriculture véganique. « Véganique », vous dites? Le cofondateur de la Ferme de l’Aube, en Outaouais, expliquera l’ingéniosité et la science derrière la culture de fleurs, d’herbes, de fruits et de légumes sans pesticide ni engrais animal.
Palais des congrès
1001, place Jean-Paul-Riopelle
Les 8 et 9 octobre de 10 h à 18 h