Diversité et inclusion sous toutes leurs formes, voilà les deux mots d’ordre qui ont guidé Véronique Cloutier et son équipe dans l’élaboration des nouvelles collections de vêtements au nom de l’animatrice.
Officiellement, oui, le Groupe Marie Claire, qui détaille la marque Véro en exclusivité depuis jeudi dernier, possède quatre chaînes de boutiques (Marie-Claire, San Francisco, Claire France et Grenier) s’adressant essentiellement aux femmes.
Mais Véronique Cloutier insiste: ses chemisiers, débardeurs, robes, pantalons et autres combishorts sont véritablement conçus pour tout le monde. Et elle espère que le plus grand nombre en profitera.
«J’aime bien dire qu’on n’est pas genrés, souligne Véro en entrevue avec Métro. On est dans une époque où les gens peuvent s’habiller comme ils veulent. Je fantasme de voir un gars porter du Véro!»
La variété de l’offre Véro par Véronique Cloutier se remarque aussi dans les tailles disponibles. Tous les morceaux de la gamme en vente chez Marie-Claire, San Francisco et Grenier le sont aussi chez Claire France, qui se spécialise dans les vêtements taille plus. Claire France propose aussi une robe inédite découpée en modèle 14 ans, à la coupe avantageuse.
«Nous, on veut que tout le monde puisse porter le même linge, peu importe la silhouette, l’âge, le style vestimentaire et même le genre», réitère Véronique Cloutier.
Classique, branché ou tout-aller
Véro peut donc dire mission accomplie. Après deux ans de travail – évidemment ralenti par la pandémie et la fermeture des magasins et des usines –, ses nouvelles étrennes sont enfin disponibles dans les rayons et sur les tablettes des 300 adresses du Groupe Marie Claire au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Ontario. On préconise simplicité et confort dans le ton, avec des teintes intemporelles.
On se souvient que celle qui prendra l’hiver prochain les commandes d’un nouveau jeu endiablé, Zénith, à ICI Télé, avait auparavant percé le marché de la mode avec des garde-robes taillées à son image chez L’Aubainerie, de 2010 à 2019. Sa ligne d’habillement ratissait alors très large, notamment avec des catalogues pour enfants nommés Grande Fille et Fiston. L’association de Véro avec L’Aubainerie s’est terminée en 2019.
Désireuse de relancer le projet sous d’autres cieux, l’égérie a été séduite par l’histoire familiale du Groupe Marie Claire, fondé à Saint-Hyacinthe en 1965 par le clan Lafrance, qui se transmet le flambeau de génération en génération. Côté conception, Véronique Cloutier fait à nouveau équipe avec sa complice Chloé Mérineau, directrice de création de Véro par Véronique Cloutier, et sa styliste Chanelle Riopel pour mener cette aventure renouvelée.
Histoire de viser la plus vaste clientèle possible, les pièces de Véro par Véronique Cloutier sont adaptées selon l’établissement où elles sont offertes. Le design se veut classique chez Marie-Claire, branché chez San Francisco et tout-aller chez Grenier.
«Chaque collection a son ADN, précise la vedette. Évidemment, ça se ressemble, ça s’agence. Il y a une continuité, mais chaque bannière a sa cliente cible.»
Expérience personnalisée
La fourchette de prix de Véro par Véronique Cloutier est la même que celle en vigueur pour tous les articles de toutes les succursales du Groupe Marie Claire (allant d’environ 25 $ pour une camisole à 199 $ pour un veston). Certain.e.s sursauteront peut-être; Véro en est consciente et y va d’une précision:
On me pose beaucoup la question sur les réseaux sociaux. Les gens me demandent souvent si les vêtements coûteront le même prix que le Véro d’avant. La réponse est non, parce que ce ne sont pas les mêmes points de vente. L’expérience est différente. On est maintenant dans des boutiques, avec un service personnalisé et des conseils. Avant, on était dans le volume et la grande surface; maintenant, on est dans une autre gamme, dans une approche personnalisée. Certaines personnes en seront peut-être déstabilisées, mais elles vont gagner en beauté et en qualité.
Véronique Cloutier et sa garde rapprochée continuent d’avoir des idées pour garnir les penderies de Véro par Véronique Cloutier. Éventuellement, cette dernière aimerait lancer un éventail de vêtements «mous», lesquels ont gagné en popularité pendant les confinements des deux dernières années.
Dans le contexte actuel, économiquement instable, la période est-elle favorable à l’inauguration d’un produit tendance comme celui de Véronique Cloutier?
«Les gens recommencent à sortir, à aller travailler au bureau, à magasiner. En même temps, c’est un moment où tout est cher. L’inflation est à son maximum, et c’est dur pour tous les détaillants et tous les domaines. Mais je pense qu’on a le goût de recommencer à s’habiller, à se faire du bien et à prendre soin de soi», analyse la principale intéressée.
Pour en savoir plus sur les collections Véro par Véronique Cloutier, on consulte le site de Véronique Cloutier ou on se rend dans les points de vente du Groupe Marie Claire.