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Feu vert pour un mur anti-bruit

Le conseil municipal de Baie-D’Urfé devra bientôt décider d’approuver ou non le projet de mur anti-bruit de 915 mètres de longueur et cinq mètres de hauteur au sud de l’A-20.

Une nouvelle étape a été franchie dans le dossier du projet de mur anti-bruit le long de l’A-20 à Baie-D’Urfé. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a donné son accord au projet de la municipalité et a proposé de défrayer 50% des coûts estimés à 5,1 M$.

«Ça fait des années qu’on travaille là-dessus. Il y a des étapes à suivre encore, mais c’est un grand pas en avant. Quand nous avons approché le MTQ en 2016 ou 2017, notre plan n’était pas recevable, car il ne remplissait pas les critères ministériels. Mais on est très excité qu’ils aient mis le projet dans leurs plans», indique la mairesse de Baie-D’Urfé, Maria Tutino.

En 1988, la municipalité avait aménagé une bande de terrain surélevée avec talus afin de protéger les résidences situées au sud de l’A-20, notamment sur la rue Surrey, entre les rues Lakeview et Gray.

«La butte anti-bruit a très bien fonctionné pendant une vingtaine d’années. Puis, en 2008, nous avons reçu une lettre des citoyens de ce coin-là nous demandant si on pouvait faire quelque chose pour eux parce que ça ne fonctionnait plus. Le trafic sur l’A-20 avait beaucoup augmenté et la hauteur de la butte avait descendu avec les années», souligne-t-elle.

Approbation
À la suggestion du MTQ, le futur mur devrait faire 915 mètres de longueur, soit 65 mètres de plus que ce qui avait été suggéré par la ville. Il reste maintenant au conseil municipal d’approuver la proposition du MTQ.

«Il y a un nouveau budget que notre conseil doit regarder pour voir si on s’embarque. Si tout est correct, on va signer une entente d’ici la fin de l’année. Le projet serait réalisé l’an prochain», précise la mairesse.

La butte anti-bruit présentement en place ne protège pas les maisons de la rue Surrey de façon uniforme. Sa hauteur oscille entre 0 et 2 mètres.

«On va renforcer la butte et s’assurer qu’elle représente une bonne base. Quand on se sera assuré que c’est solide, on va mettre un mur de ciment absorbant du son et anti-graffiti par-dessus pour atteindre une protection de cinq mètres sur toute sa longueur», explique Mme Tutino.

La Ville de 3900 résidents entend payer sa part du projet grâce à ses surplus budgétaires.

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