Même si elle accueille avec enthousiasme plusieurs des initiatives vélo présentées par la Ville de Montréal le 26 mai, l’Association pour la mobilité active d’Ahuntsic-Cartierville (AMAAC) juge que les annonces ne sont pas à la hauteur pour augmenter la part modale du vélo à Montréal.
La Ville-centre prévoit lancer 41 nouveaux projets qui permettront de développer et de mettre à niveau 35,8 km du réseau cyclable montréalais dans 17 arrondissements et villes liées cette année.
Pour l’AMAAC, il est primordial d’en faire encore plus, afin notamment de lutter efficacement contre les changements climatiques.
L’Association croit par ailleurs que le plan de la Ville est incomplet pour respecter la recommandation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur le site Louvain Est, puisque les bandes cyclables sur cette rue et sur la rue Saint-Hubert mettent en danger les cyclistes qui se dirigent vers le collège Ahuntsic, qui est le plus grand pôle générateur de l’arrondissement.
Si la programmation vélo garde une cadence aussi lente, selon l’AMAAC, l’objectif fixé de part modale vélo de 15% d’ici 2028 ne sera pas atteint. Une déception pour l’Association, alors que la conseillère associée aux transports actifs au comité exécutif de la Ville de Montréal, Marianne Giguère, avait annoncé vouloir que «Montréal soit l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure, villes d’Amérique du Nord équipées en voies cyclables».