Anjou

Plus de mille signatures en faveur du développement commercial au Faubourg Contrecoeur

Conseil d'administration Mercier-Hochelaga-Maisonneuve du premier avril 2019.

Exaspérés de devoir faire leurs courses à l’extérieur du quartier, les résidents du Faubourg Contrecœur ont déposé une pétition au conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM). En tenant compte d’une seconde pétition provenant de la résidence Station Est, plus de 1000 signatures ont été remises au maire Lessard-Blais pour que le projet de zone commerciale se concrétise rapidement.

Il y a plus de dix ans qu’une zone commerciale a été promise aux résidents du Faubourg Contrecoeur; une promesse «au mieux malhabile, au pire malhonnête», a lâché le maire, en plein conseil d’arrondissement.

Sous la forme de deux pétitions organisées en à peine quatre jours, plus de mille résidents du secteur exigent que l’arrondissement donne le feu vert à la forme récente du projet d’épicerie Sobey’s. Le développement qui avait été présenté incluait des espaces commerciaux, mais demandait pas moins de 50 dérogations à l’arrondissement, d’où le refus de l’entériner.

Le maire Pierre Lessard-Blais a tenté d’expliquer la situation aux nombreux citoyens qui se sont déplacés dans la salle du conseil. L’ambiance était à fleur de peau, des applaudissements fusaient et M. Lessard-Blais a même dû user d’autorité à quelques reprises pour ramener l’ordre.

«On souhaite vous intégrer dès que possible, a dit le maire, mais pour l’instant, nous ne pouvons pas négocier par médias interposés.» Il a affirmé être dans l’impossibilité de divulguer les détails de la négociation en cours, mais a quand même laissé entendre que Sobey’s en aurait tous les droits.

Du peu d’information qui a découlé des nombreuses questions des citoyens, est ressortie la possibilité que la Ville reprenne une partie du terrain. «C’est une des options sur la table», a dit le maire. La conseillère Suzie Miron n’a pas nié que le projet aurait peut-être trop d’espace commercial, mentionnant que le secteur a déjà un bon nombre de locaux vacants.

Une consultation publique, en 2017, avait confirmé la volonté des résidents de voir ce projet se concrétiser.

Articles récents du même sujet

Exit mobile version