Plus d’une vingtaine de citoyens se sont déplacés, hier, au conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve pour témoigner de leur déception et leur désarroi face à la fin imminente des activités du centre YMCA Hochelaga-Maisonneuve.
À partir du 31 décembre prochain, les volets d’activités physiques et aquatiques du seul YMCA de l’est de Montréal prendront fin. La nouvelle a secoué de nombreux membres qui comptent sur cette seule option abordable dans le quartier à offrir des services de qualité et un sentiment d’appartenance.
Lorsque Louise Crépeau s’est présentée au micro pour s’adresser aux élus, elle était émotive. «Je viens pour vous parler de la fermeture du YMCA et je ne suis pas seule ce soir», a-t-elle dit avant d’être applaudie et acclamée par presque toute la salle.
Mme Crépeau a mentionné l’importance du centre YMCA qui offre des services adaptés à beaucoup de citoyens. Elle a ensuite demandé au maire Lessard-Blais qu’est-ce qu’il comptait faire face à la situation. Ce dernier a répondu que l’arrondissement n’était pas actuellement outillé pour établir un plan d’urgence étant donné que l’annonce est arrivée «très abruptement».
Un possible «plan de sauvetage»
Pierre Lessard-Blais a ajouté que le président-directeur général des YMCA du Québec Stéphane Vaillancourt s’était engagé verbalement à organiser une rencontre publique avec les membres du centre Hochelaga-Maisonneuve pour dresser un portrait de la situation. «Ça ne veut pas dire que, du jour au lendemain, tous les problèmes vont être réglés, mais il va y avoir davantage d’information», a indiqué M. Lessard-Blais. La date de cette rencontre n’a pas encore été fixée.
L’arrondissement souhaite trouver des moyens de sauvegarder certaines activités à même les installations existantes. «C’est sûr qu’on va prioriser les citoyens de l’arrondissement et les activités qui ont un impact sur les plus défavorisés de notre société», a ajouté Pierre Lessard-Blais.
Il a émis l’importance de définir l’offre qui est unique au YMCA Hochelaga-Maisonneuve pour privilégier la relocalisation de celle-ci. «Entre de l’aquaforme régulière et de l’aquaforme pour des gens avec des problèmes de dos, je vais essayer de sauver l’offre qu’on ne peut pas retrouver ailleurs», a-t-il dit.
Les relations médiatiques des YMCA du Québec n’avaient toujours pas répondu à nos demandes d’informations au moment de mettre le texte en ligne.