Anjou

REM de l’Est: une option d’insertion au sol proposée sur Souligny

La CDPQ Infra propose une troisième option de tracé pour le REM de l’Est dans Tétreaultville.

En plus des tracés aériens sur la rue Sherbrooke Est et les avenues Souligny et Dubuisson, la CDPQ Infra a présenté une troisième option d’insertion au sol dans l’emprise ferroviaire Souligny, lors des deux rencontres virtuelles de consultation tenues cette semaine.

Bien qu’elle soit réalisable, cette dernière option n’est pas celle privilégiée par la CDPQ Infra, puisqu’elle nécessiterait la fermeture définitive de deux avenues – Lebrun et Hector – ainsi que l’élimination d’un passage piétonnier.

De plus, pour éviter de bloquer d’autres intersections, le tracé ne serait pas entièrement au sol, la structure étant aérienne entre autres à la hauteur des deux stations prévues dans Tétreaultville.

Quelques détails sur l’option au sol dans l’emprise ferroviaire Souligny.

«La solution tout en aérien sur Souligny est celle de moindre impact visuel, de nuisance sonore et de perméabilité nord-sud au niveau de la rue, soutient la directrice des affaires publiques de CDPQ Infra, Virginie Cousineau. Donc, pour nous, c’est l’option qui semble être la meilleure, mais on va laisser les citoyens nous revenir, voir quelles solutions ils préfèrent.»

Lorsqu’on demande pourquoi des options souterraines ou en tranchée n’ont pas été présentées dans le cadre de ces consultations, Virginie Cousineau explique que la CDPQ Infra a mis sur la table les solutions qu’elle est prête à réaliser.

«La solution Sherbrooke, la solution hybride et la solution 100% aérienne sur Souligny, ce sont vraiment les solutions qu’on considère réalisables. On n’a pas mis sur la table des solutions qui, pour nous, ne sont pas viables.»

Inquiétudes citoyennes

À ceux qui s’inquiètent que le REM de l’Est vienne cannibaliser les usagers des transports collectifs existants, Virginie Cousineau répond que le projet de la CDPQ Infra donnera de l’oxygène à la ligne verte «déjà en saturation».

«Pour nous, ce n’est pas du tout une question de cannibalisation, c’est une question de complémentarité et de vision à long terme.»

La CDPQ Infra estime également un transfert modal de 17%, ce qui est trois fois plus que les chiffres avancés par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

Selon nos estimations, ce sont près de 8000 personnes qui vont laisser la voiture pour prendre le REM de l’Est. Pour nous, il y a un réel impact sur la circulation automobile.

Virginie Cousineau, directrice des affaires publiques de CDPQ Infra

L’une des autres inquiétudes exprimées par les citoyens concerne les expropriations possibles.

Précisant que la CDPQ Infra évalue actuellement la position des stations, Virginie Cousineau mentionne qu’il pourrait y avoir quelques expropriations «très limitées», mais qu’il est encore trop tôt pour le confirmer et que cela demeure des hypothèses.

Enfin, concernant les risques que les vibrations provoquées par les travaux causent des dommages aux bâtiments environnants, la CDPQ Infra promet que les citoyens seront accompagnés pour s’assurer qu’il n’y ait aucun impact sur leur propriété.

Une inspection des bâtiments à proximité des travaux sera faite préalablement pour faire un état des lieux et un rapport sera remis aux propriétaires.

«Si vous constatez qu’une fissure est apparue sur votre propriété, vous nous appelez, et l’inspecteur en bâtiment va retourner chez vous faire l’analyse, déterminer la cause de cette fissure et si c’est causé par le chantier, il y aura remise en état, voire indemnisation dans certains cas», a promis Virginie Cousineau lors de la consultation.

Les bâtiments du secteur ont été particulièrement touchés l’année dernière par des affaissements de terrain causés entre autres par la présence de sol argileux et par la sécheresse estivale.

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