Pour le deuxième tome de sa série de romans jeunesse Insolite, Le miroir de Pandore, l’auteur et comédien verdunois Hervé Desbois retrouve son héroïne, Mégane. La jeune adolescente vivra la fête d’Halloween la plus intense de sa vie.
Pouvez-vous nous résumer un peu l’histoire de la série Insolite?
Mégane, 13 ans, se retrouve avec des pouvoirs particuliers. Elle peut, en entrant dans un lieu, avoir un flash et voir ce qui s’y est passé il y a plusieurs décennies. Elle se retrouve donc témoin d’événements horribles et est en contact avec des entités d’un monde parallèle, des esprits, si on veut. Elle est connectée à eux, que ce soit dans ces visions ou dans ses cauchemars. Elle n’a aucun contrôle sur cette capacité et devra, avec l’aide de son ami Nicolas, résoudre différentes énigmes et démêler des mystères d’un autre temps.
Dans quel style littéraire se situe la série?
Il y a beaucoup d’éléments paranormaux et je dirais qu’on est dans le suspense, avec un peu d’horreur, mais pas dégueulasse. C’est le monde des cauchemars, alors c’est plutôt mystérieux. Pour moi, les rêves, c’est un peu comme quand on nage en pleine mer. On est des invités, des étrangers dans un monde qui n’est pas le nôtre et on ignore ce qui pourrait surgir des profondeurs à tout moment.
À quel type de lecteur s’adresse votre roman?
C’est un roman jeunesse, mais l’écriture est universelle. Même si mes personnages sont des adolescents, le thème est loin d’être la vie ordinaire et normale. J’ai d’ailleurs été très surpris de constater, par mes lecteurs, que l’adolescence peut parfois s’étendre jusqu’à 65 ans.
Avez-vous toujours écrit pour les jeunes lecteurs?
Non, en fait, le premier tome de la série, Le spectre du lac, était mon premier roman pour adolescents, et mon premier suspense. Le reste de mon œuvre s’adresse aux adultes. J’ai écrit des chansons, dont une, Sans la couleur sang, a été interprétée par Bruno Pelletier. Mon premier roman, La vie entre parenthèses, racontait l’histoire d’un couple dans la quarantaine dans un style humoristique, un peu cynique.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers le style paranormal?
Quand j’étais gamin, tout ce qui était bizarre ou inexplicable m’attirait comme un aimant. Je faisais d’ailleurs des cauchemars assez terribles. Mais cet intérêt ne m’a jamais quitté. Depuis que j’ai publié le premier tome de la série, il y a beaucoup de gens qui viennent me voir dans les salons du livre pour me dire qu’ils se reconnaissaient dans Mégane, qu’ils avaient vécu des expériences similaires. On y croit ou pas, mais moi, je dis que ça tient du possible.