L’impact que pourrait avoir le retard du chantier du pont Samuel-De Champlain sur les Insulaires préoccupe le député fédéral de la circonscription de Ville-Marie-Le Sud-Ouest-Îles-des-Sœurs. Marc Miller compte d’ailleurs en faire sa priorité en 2019.
Il souhaite continuer à collaborer avec les instances municipales et provinciales afin de désenclaver le territoire de l’Île jusqu’à la fin des travaux qui devraient se terminer d’ici juin.
«C’est notre plus gros projet d’infrastructure publique au Canada et c’est super important pour l’économie locale et internationale, souligne M. Miller. Mais, je suis conscient que les délais affectent les Insulaires dans leur quotidien et je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour réduire leurs maux de tête.»
Bien que Signature sur le Saint-Laurent (SSL), un consortium d’entreprises privées, soit responsable des travaux, le tout chapeauté par Infrastructure Canada, le député soutient qu’il a une responsabilité envers les citoyens de sa circonscription et le devoir d’être à leur écoute.
«Faute d’être présent sur le terrain, puisque je suis souvent à Ottawa, ils peuvent toujours m’appeler pour me faire part de leur mécontentement», dit-il en précisant qu’il a déjà reçu plusieurs plaintes à ce sujet.
M. Miller est également concerné par le sentiment d’insécurité des Insulaires à la suite du meurtre d’un adolescent, en novembre. Il a d’ailleurs été ému par l’appui dont ont fait preuve les résidents lors de la cérémonie organisée en hommage au jeune homme de 15 ans.
«J’ai été étonné de voir le nombre de personnes venues en soutien à la famille, c’est un témoignage très fort de solidarité, assure-t-il. Mais, avec deux meurtres en deux ans, on voit que le sentiment de sécurité des résidents s’effrite. En tant qu’élu, la sécurité physique des gens est ma principale priorité.»
Élections
L’année 2019 sera marquée par la campagne électorale fédérale durant laquelle M. Miller sollicitera un deuxième mandat. En poste depuis 2015, il compte multiplier les apparitions publiques afin de connaître les besoins des électeurs, malgré un horaire chargé en tant que secrétaire parlementaire de la ministre des Relations Couronne-Autochtones, Carolyn Bennett.
«Il n’y a déjà pas assez d’heures dans ma journée, rigole-t-il. En campagne électorale, c’est 24h sur 24, 7 jours sur 7, parce que je veux prendre le temps d’aller à la rencontre des électeurs, que ce soit avec du porte-à-porte ou lors d’événements.»
Les élections fédérales sont prévues le 21 octobre.