À 16 ans, Michael Doucet du club de judo de Verdun a remporté la médaille d’or à la Coupe de Montréal, dans la catégorie des moins de 73 kg, ceinture orange. C’est au Collège Vanier qu’il a remporté ses deux combats début mars.
«La compétition s’est très bien passée pour moi, j’ai d’ailleurs fini premier, souligne Michael Doucet. Mais tout le monde avait sa chance puisqu’ils avaient tous travaillé fort pour ça. Je m’entraîne beaucoup et j’ai un bon professeur, Mamad Raheemeea. J’ai donné le meilleur de moi-même et mes parents m’encouragent alors c’est un plus.»
Pour le premier combat, il a gagné grâce à un ippon-seoi-nage qui consiste à projeter son adversaire par-dessus l’épaule. Quant à la seconde rencontre, même si c’est son adversaire qui a amené l’ippon, c’est le Verdunois qui a su le garder au sol.
L’an dernier, il avait déjà participé à cette compétition, mais il avait fini en deuxième position. Il s’était alors donné comme objectif d’améliorer ses résultats cette année, en donnant plus d’efforts.
Le prochain événement à venir serait le championnat provincial, mais à cause du manque de participants dans sa catégorie, l’adolescent n’est pas encore certain d’y participer. Il vise ensuite participer aux championnats canadiens.
«D’ici là, je veux travailler sur les difficultés que j’ai rencontrées lors de la Coupe de Montréal parce que j’ai combattu contre un grand adversaire. J’ai trouvé que c’était ma faiblesse parce qu’il avait une longue portée, donc il me gardait loin», rapporte Michael Doucet.
Parcours
C’est sur les conseils de son père qui a fait du karaté, que le sportif a décidé à 13 ans de commencer à faire du judo parce qu’il est solide sur ses jambes. Il s’entraîne au club de judo de Verdun quatre fois par semaine, entre 1h30 et 2h.
«Ce que j’aime avec le judo, c’est le fait que ça m’aide dans la vie de tous les jours, notamment à me concentrer, analyse-t-il. C’est comme une forme de souplesse alors parfois j’arrive devant un obstacle et je vais plus analyser avant d’agir.»
Le Verdunois a participé à trois compétitions depuis le début de la saison. «C’est comme une faim en moi. J’aime la compétition parce que je me prépare et je sais que les autres aussi le font», explique celui qui apprécie ensuite le résultat lors des combats.
S’il envisage d’en faire une profession, il soutient qu’il pratique le sport également pour s’amuser.