Une jeune Verdunoise réalisera bientôt un rêve qu’elle chérit depuis qu’elle est toute petite. Dans le cadre du concours «En route pour la gloire», qui vise à mettre de l’avant de nouveaux auteurs-compositeurs-interprètes francophones, Olivia Khoury performera sur la scène des Francos de Montréal.
«C’est irréel, je ne le réalise pas encore, lance la chanteuse de 23 ans. Je crois que ça va me frapper au moment où je vais devoir monter sur scène. J’ai toujours été spectatrice, mais cette fois je serai de l’autre côté.»
Elle se mesurera à sept autres artistes à l’occasion de la grande finale du concours lancé par le festival et l’entreprise Chevrolet, ce samedi.
Pour tenter de remporter le grand prix, qui lui permettrait de retourner sur les planches des Francos en 2020 avec son propre spectacle, d’enregistrer deux chansons en studio et d’être accompagnée par des professionnels tout au long de l’année, l’artiste performera une de ses compositions, intitulée Lumières.
C’est d’ailleurs cette chanson qu’elle a présentée au jury, par l’entremise d’un vidéo réalisé avec ses amis et son copain dans un magasin de luminaires, et qui lui a permis de se frayer un chemin jusqu’au Quartier des spectacles.
«J’étais vraiment surprise, parce que c’est ma première tentative, raconte la Verdunoise. Habituellement, mon style ne rentre pas dans le cadre et ce concours laisse l’opportunité d’aller ailleurs.»
Parcours
Olivia Khoury a été plongée dans l’univers musical dès son plus jeune âge. «J’ai eu le luxe que ça fasse partie de mon quotidien, car mes parents m’ont inscrit dans une école à vocation artistique qui s’appelle FACE, au centre-ville de Montréal. J’y ai passé 12 ans», explique-t-elle.
Si ce parcours scolaire lui a permis de développer un fort intérêt pour la musique, la chanteuse n’avait jamais considéré en faire une carrière à l’époque.
«Je voyais les arts comme un passe-temps. Le déclic s’est fait quand je suis entré au Cégep. Je ne savais pas vers quoi me diriger, mais pour moi c’était inconcevable de ne plus pouvoir chanter et danser chaque jour. Je me suis donc inscrite en musique», dit celle qui entamera à l’automne sa 2e année en jazz à l’Université Concordia.
Peu importe le dénouement du concours, l’artiste multidisciplinaire compte poursuivre dans le domaine et lancer son premier EP dans un avenir rapproché.
La grande finale aura lieu le 22 juin, à 18h, sur la scène Hydro-Québec.