Les traditionnels tir à la corde, lancer de la pierre et du tronc étaient de nouveau au rendez-vous, en plus de la musique celtique, pour la 42e édition des Jeux écossais, qui s’est tenue sur le terrain de l’Institut Douglas, dimanche. Au programme s’est ajoutée cette année une compétition de combats médiévaux avec des équipes de Québec, Montréal et des États-Unis. Les femmes ont aussi été mises à l’honneur alors que quatre athlètes canadiennes ont pris part aux épreuves.
L’ambiance était festive dès la cérémonie d’ouverture avec 15 groupes de 300 joueurs de cornemuses et de tambours. «Nous voulons protéger la culture écossaise vivante à Montréal, c’est ouvert à tous. C’est l’occasion de devenir un Écossais pour une journée », indique Julie Perron, joueuse de cornemuse qui confectionne aussi des kilts à la main.
Le tout a été suivi d’un marathon de collecte de fonds au profit de la Fondation Douglas qui soutient les soins, la recherche en neuroscience ainsi que l’éducation et la formation en santé mentale de l’Institut.
Les Highland Games ont pris un virage vert cette année en devenant écoresponsables. «Aucune bouteille d’eau n’a été vendue, seulement les gourdes pouvaient être remplies auprès de camions disponibles sur place », explique le président des Jeux, Brian MacKenzie.
Même les scouts ont participé en veillant au recyclage et au compostage.
Quelque 6500 personnes ont assisté aux Jeux écossais, dont 1200 enfants, tous invités à venir en kilt célébrer les traditions écossaises, dimanche.