En 2015, la paroisse devra consacrer 830 000 $ pour réparer le clocher nord de l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs au coin des rues Wellington et de l’Église à Verdun.
La Fabrique de la paroisse devra aller en appel d’offres pour trouver un entrepreneur spécialisé afin de solidifier le clocher et ravaler la maçonnerie. Les travaux requis seront répartis sur plus d’un an; de la fin avril 2015, après le dégel, jusqu’à l’automne. Puis, en 2016, le travail sera complété à l’aide d’échafaudages.
En pratique, on parle de renforcer la base de la tour du clocher avec des tiges horizontales rattachées à la structure principale du bâtiment. Les joints de mortier de la maçonnerie du clocher devront également être refaits. L’opération est devenue indispensable pour assurer la sécurité du public et éviter des incidents malheureux.
Laurent Dugas, porte-parole du comité de soutien de la Fabrique, explique que le clocher de la tour nord est le plus exposé aux intempéries. De plus, il se trouve tout juste au-dessus de la bouche d’aération du métro. L’excavation effectuée lors de la construction de la station de métro de l’Église, ainsi que les vibrations causées par les wagons, ont possiblement affaibli ce clocher au fil du temps.
À titre de comparaison, le clocher sud-est en meilleur état.
Après avoir investi plus d’un million de dollars pour refaire la toiture et le système électrique depuis 2009, l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, reconnue pour sa valeur patrimoniale, exige encore plusieurs interventions majeures.
Rappelons que le comité mis sur pied il y a quelques années dans le but de ramasser des sous et de coordonner les travaux a d’abord entrepris les réparations de l’enveloppe du bâtiment avant de restaurer l’intérieur. En 2015, la Fabrique devra desserrer une deuxième fois les cordons de la bourse afin de remettre à niveau l’orgue.