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Cheerleaders des Alouettes: une insulaire recrutée

Marie-Chloé Falardeau a été recrutée par les Cheerleaders des Alouettes.

Une résidente de L’Île-des-Sœurs dansera avec la troupe des cheerleaders des Alouettes de Montréal lors de la saison 2016. Pour Marie-Chloé Falardeau, c’est un rêve qui se réalisera à compter de lundi prochain, après trois tentatives de joindre l’organisation.

«Ça fait tellement longtemps que j’en entends parler que c’est devenu mythique d’être cheerleaders des Alouettes. Je suis un peu nerveuse, mais j’ai surtout hâte de voir comment ça se passe», s’exclame l’insulaire de 21 ans, rencontrée le 1er mars au Second Cup de L’IDS, par TC Media.

Dès lundi, Marie-Chloé Falardeau se rendra au stade olympique pour sa première pratique au sein d’une troupe de 24 cheerleaders. Mais ce n’est pas sans effort que la jeune femme en est arrivée là.

Troisième audition
L’audition du 21 février était la troisième tentative de la danseuse. Et elle a tout donné. «Je n’avais pas beaucoup dormi la vieille et j’étais très émotive. J’étais très épuisée mentalement et physiquement. Rendu à 16 h 30, je n’étais plus capable», se souvient la jeune femme.

Au total, c’était près de 70 candidates qui participaient aux auditions du Théâtre Desjardins de LaSalle. Marie-Chloé Falardeau s’est fait rappeler à de nombreuses reprises pour des performances additionnelles avant qu’une décision finale ne soit prise à son sujet.

«J’avais même perdu l’espoir, raconte-t-elle. Quand on a nommé mon numéro, je n’en revenais juste pas.»

Ses débuts
Marie-Chloé Falardeau ne se souvient pas de ses premiers pas de danse, alors qu’elle était âgée de trois ans. Elle a suivi des formations en jazz, hip-hop, contemporain, ballet et claquette, à l’école Dans’Atout de LaSalle, où elle enseigne depuis deux ans.

Devenir cheerleader était pour elle un rêve d’enfant. «Mes profs dans le temps faisaient partie de la troupe, alors j’ai vraiment grandi en voulant moi aussi en faire partie. C’est bizarre de penser que ce rêve s’est enfin réalisé», explique-t-elle.

La danse n’est pas sa seule passion. En avril, elle terminera un baccalauréat en marketing aux HEC. «La pub, c’est ma nouvelle passion, dit la jeune femme. Et ce qui est le fun avec les Alouettes, c’est que c’est un emploi à temps partiel qui me permet de vivre ma vie et continuer mes études.»

En vue de se préparer pour les dix matchs locaux de la saison 2016, la recrue des meneuses de claque des Oiseaux devra se pratiquer quatre heures par semaine, les lundis et mercredis.

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