Gaufrabec, en plus de ses trois camions de cuisine de rue, a désormais un domicile fixe à Lachine. Les irrésistibles gaufres, des mijotés et des plats cuisinés par des collègues, tels Jérôme Ferrer ainsi que Landry et filles, peuvent être dégustés à la Gaufrerie, une tout nouveau café situé à l’arrière du marché public de la rue Notre-Dame, à Lachine.
Lorsque Daniel Jones et Anissa Benomar se sont rencontrés, il y a bientôt sept ans, ils n’ont pas perdu de temps. En quelque six mois, ils ont mis sur pied Gaufrabec, enseigne maintenant reconnue. Depuis, leurs camions sillonnent les rues de la province à la recherche d’estomacs à combler.
« Pendant plusieurs années, c’est notre cuisine de rue qui a permis de faire survivre la boutique que nous avions au coin des rues St-Denis et Ontario. Après plusieurs années à subir la baisse de clientèle à cause des travaux et des grèves étudiantes, non avons décidé de mettre la clé sous la porte et de nous concentrer sur nos véhicules », explique Mme Benomar, qui avait déjà ouvert une entreprise de gaufre avant de rencontrer son mari pour former leur famille reconstituée qui compte sept enfants.
L’adresse de la rue Piché leur a été suggérée par leur acuponctrice, établie à Lachine.
« Elle nous a parlé de ce café, qui avait déménagé, laissant le local vacant. C’était parfait pour nous, puisqu’il y avait déjà la cuisine, une grande terrasse et un stationnement. Il a fallu mettre beaucoup d’amour pour le restaurer, par contre », continue M. Jones.
À l’aide d’amis, il a rénové la petite boutique qu’il avait conçue avec son épouse.
Décorée de vieilles portes et d’accents décoratifs rustiques, tels des bancs d’église et un réfrigérateur rétro remis à neuf, la Gaufrerie se veut chaleureuse et pleine de cachet.
« On voulait que la place nous ressemble, puisqu’on y passe plus de temps qu’à la maison. On voulait aussi que les gens se sentent à l’aise de venir y prendre un café », renchérit Anissa.
Bien que seulement quelques places assises soient disponibles à l’intérieur, la terrasse, qu’ils prévoient hiverniser, comporte une vingtaine de places.
Pour l’instant, il n’est pas question d’agrandir, mais les deux entrepreneurs admettent être prêts à ouvrir des franchises.
« Nous sommes rendus là, à vouloir avoir plus de temps pour nous. Avec les festivals, et maintenant la boutique, nous travaillons sans cesse. On veut faire de l’expansion, mais déléguer aussi afin d’avoir un peu de temps ensemble », confie M. Jones.
En plus des nouvelles succursales, le couple espère pouvoir faire travailler la cuisine jour et nuit dans le but de confectionner la pâte, déjà vendue en épicerie. Ils produiraient également des gaufres et cornets qu’ils vendraient à différentes boutiques, dont le café H8S du boulevard St-Joseph.