Un nouveau parc verra le jour à côté du cimetière des Sœurs de Saint-Anne, qui lèguent le terrain à l’arrondissement de Lachine. Les citoyens pourront se prononcer quant à son aménagement, qui aura lieu vers la fin de 2021.
Le terrain vacant est situé derrière la maison mère de la congrégation, entre les rues Duff Court et Provost. Il sera fusionné à un autre lot qui avait été également cédé par les religieuses pour créer ce parc d’une superficie équivalente à trois terrains de football.
En échange, l’arrondissement accepte de tondre à perpétuité la pelouse du cimetière avoisinant. «Je suis heureuse de ce projet. Cette entente bénéficiera aux gens de Lachine dans le futur», souligne la Sœur Supérieure générale Rita Larivée par voie de communiqué.
Les négociations pour l’échange ont duré plus d’un an. «Ça ne s’est pas fait en un coup de baguette magique, parce qu’il y avait beaucoup d’acteurs impliqués», révèle la mairesse Maja Vodanovic.
Parole aux citoyens
Des discussions concernant l’aménagement du nouveau parc débuteront lorsque la construction de la nouvelle résidence de 155 unités des Sœurs de Saint-Anne, qui est déjà entamée, sera complétée. Située au nord du terrain, elle sera voisine d’une chapelle qui sera bâtie.
Les membres du Conseil Jeunesse de Lachine, dont le mandat est de représenter les 15 à 25 ans auprès des élus, seront impliqués dans le développement du nouveau parc.
«C’est un projet qu’ils veulent vraiment mener, qui leur tient à cœur», justifie Maja Vodanovic.
Déjà, un plan directeur a été rédigé par le Groupe de recommandations et d’actions pour un meilleur environnement (GRAME), dans lequel la préservation d’arbres centenaires a été mise de l’avant.à
L’objectif serait de créer un lieu paisible dans lequel il serait agréable de se reposer ou de circuler. «C’est très clair depuis le début pour nous qu’il faut respecter l’esprit du lieu, insiste le président du GRAME, Jonathan Théorêt. Il n’est pas question que des modules de jeux soient installés.»
Puisqu’il y a déjà un verger sur le terrain, l’agriculture urbaine pourrait y devenir importante.«Il est question de fermette, de présence de certains animaux comme des moutons tondeurs ou un poulailler éducatif», confirme M. Théorêt.
Des consultations auprès des Lachinois seront menées avant que l’aménagement final ne soit décidé. Le public pourra aussi suggérer des noms pour le parc.