Un projet d’art mural est apparu sur la 6e Avenue à Lachine. 10 000$ ont été investis dans ce projet dans le cadre du Programme d’arts visuels sur le territoire de l’arrondissement de Lachine.
Le projet intitulé Descendre la 6e Avenue constitue un tracé de la rue Notre-Dame à Victoria. L’œuvre a été confectionnée par le collectif d’artistes montréalais, le Gentil Crew.
«Le concept du projet est de connecter ces deux artères de manière plus sympathique en utilisant la 6e Avenue», rapporte l’artiste SBuONe.
Le style utilisé par les artistes est principalement caractérisé par des formes géométriques, en l’occurrence, des triangles. Les compositions sont un amalgame du travail de tous les artistes. Les pièces sont peintes directement sur les murs, sur le sol ou sur des planches.
«Le système des formes géométriques était excellent pour que chaque artiste puisse prendre une place au sein de l’œuvre dans son ensemble», soutient Bosny.
Selon l’entretien qu’on lui accorde au fil de temps, les peintures devraient y rester pendant environ trois ans. Les maquettes devaient être approuvées par l’arrondissement de Lachine avant que le travail des artistes ne puisse commencer dans la rue.
«Je suis très fière de nous et je crois que nous avons bien effectué le mandat qui était de mettre de la couleur de la joie dans ce quartier», exprime Maylee keo.
Marier l’art à l’architecture
L’approche géométrique a permis au collectif de s’ajuster facilement à l’architecture de la 6e Avenue.
«On veut toujours que les formes géométriques respirent. Elles accompagnent donc les bâtiments selon les proportions des portes et fenêtres ou les lignes principales de l’immeuble», explique SBuONe.
«Chaque artiste travaille avec son style individuel, mais une fois mis ensemble, on a l’impression que le mural est vraiment une unité collective qui a un sens unique.»
Maylee keo
La densité du mural se retrouve principalement près de la rue Notre-Dame, là où l’on retrouve le plus grand nombre de passants. La concentration de formes géométriques s’ajuste au bâtiment lui servant de toile.
«Dans l’ensemble, les gens ont répondu positivement à notre œuvre. Certains nous faisaient part du fait que l’amour de la 6e Avenue n’était pas représenté par ses murs originaux», mentionne Bosny.