LaSalle

Courir enfin librement

Pour les chiens de LaSalle, se dégourdir les pattes était à peu près impossible, sauf au parc canin Frederick-MacKenzie. Maintenant, ils disposent d’une toute nouvelle aire d’exercice au parc Leroux.

Les propriétaires se disent très heureux de pouvoir faire courir leur animal depuis trois semaines dans un espace conçu pour eux. Nicole Barbeau et Luc Roy ainsi que Pipeau sont des habitués.
«À moins d’avoir accès à une cour, les chiens de l’arrondissement devaient passer la majorité de leur temps attaché», déplore Mme Barbeau.

Le parc canin était très attendu puisqu’il est interdit à LaSalle de promener un chien, même en laisse, dans les parcs, à l’exception du canal Lachine et le parc de l’Aqueduc de Montréal, où ils sont tolérés.
Le terrain de soccer servait depuis longtemps d’aire d’exercice non autorisée. «Il fallait que les chiens aient une espace pour dépenser leur énergie, souligne la chargée des communications de l’arrondissement, Caroline Éliott. Le nouvel aménagement rend le parc plus sécuritaire pour tout le monde.»

Proximité
Yannick est très satisfait des nouveaux aménagements. «Je prenais ma voiture pour me rendre à Verdun pour faire courir Frisou, se souvient le jeune homme. Maintenant, c’est plus proche, je n’ai qu’à marcher un peu et je suis rendu. Ce parc est aussi bénéfique pour ma santé que pour celle de mon chien!»
De leur côté, Louis Drzymala et Geneviève Lapointe, les propriétaires de Gaspar, aimeraient que le voisinage apprenne à mieux se connaître.

«Je pense que ça peut aider à créer une vie de quartier. Se rendre au parc à pied, ça aide à faire connaître ton chien aux voisins, ça créer des liens, ça permet aux gens de se parler», avance M. Dryzmala. Le LaSallois est d’ailleurs à l’origine de la page Facebook Parc canin Leroux.

Inconvénients
Elle-même propriétaire d’un chien, Liliane Lamarre, déplore que l’éclairage ait été réaménagé pour l’aire d’exercice canin. Les lampadaires projettent leur forte lumière directement dans sa maison de la rue Lacharité.

«L’arrondissement aurait pu faire un effort pour que l’éclairage pointe davantage vers le sol», note-t-elle.

De plus, elle souhaiterait que des arbres ou une haie soient ajoutés pour éviter que les chiens aboient lorsque quelqu’un s’installe pour attendre l’autobus à l’arrêt.
Cinq plaintes ont été enregistrées depuis l’ouverture du parc canin Leroux. La majorité est liée aux aboiements et une seule est en lien avec le manque de stationnement.
Avant sa concrétisation, les résidents du secteur avaient présenté une pétition totalisant 65 noms pour s’opposer au projet.

Chose certaine, le parc est très fréquenté. «On voit des fois de 15 à 20 chiens en même temps. Mais mon mari, lui, il adore ça quand il y va avec notre animal», soutient Mme Lamarre.
Des ajustements seront mis en œuvre avec le temps assure l’arrondissement. De plus, un autre espace canin est prévu pour le printemps au parc Lacharité, à l’angle du boulevard Champlain et de la rue Centrale.

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