LaSalle

Deux recrues du Boomerang obtiennent une bourse

Le talent sportif de deux nouvelles joueuses recrues du cégep André-Laurendeau a été récompensé. Jessymaude Drapeau de l’équipe de hockey féminin et Rosalie Ruel, en volleyball, ont reçu une bourse du nouveau programme de recrutement collégial de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec (FAEQ).

Pour les inciter à poursuivre et se consacrer à leur carrière sportive pendant leurs études, les deux athlètes de 17 ans ont chacune reçu 2 000 $.

Cette année, 22 étudiants québécois qui pratiquent le hockey, le volleyball, le football ou le soccer se partageront la somme de 44 000 $ en bourses individuelles.

Jessymaude Drapeau
Jessymaude Drapeau est originaire de Rivière-du-Loup. Elle a été fascinée par le hockey après avoir assisté à une pratique de son frère, qui dès le lendemain, lui a appris à faire des tirs au but.

L’an dernier, à l’âge de 16 ans, elle a quitté le noyau familial pour se rendre à Drummondville pour jouer avec les Élites de L’Estrie. «Mes parents ont accepté de me laisser partir pour que je réalise mon rêve, c’est un immense sacrifice», remarque la joueuse de centre.

Avec l’obtention de cette bourse, elle est particulièrement heureuse de pouvoir aider ses parents pour les coûts puisque l’équipement de hockey, la pension et l’école coûtent très cher.

De toutes les équipes qui l’avaient approchée, celle du Boomerang lui a fait sentir qu’elle y aurait sa place et du temps de glace. Bien que la formation ne soit pas la plus performante de la ligue, toutes les joueuses sont très soudées, selon elle. Leur secret, s’améliorer à chaque fois et ne pas subir la pression des premières au classement. «On a gagné notre dernière partie, c’était beau de voir les sourires de tout le monde dans le vestiaire», se souvient l’étudiante en sciences de la nature.

En plus de l’esprit d’équipe qui règne sur le banc, Jessymaude Drapeau a été très impressionnée par la qualité et l’expérience des entraîneurs qui souvent lui suggèrent même de tenter des actions ou des mouvements auxquels elle n’avait pas songé. Une belle occasion pour parfaire son jeu et sa technique.

Rosalie Ruel
Aussi âgée de 17 ans, Rosalie Ruelle a commencé à pratiquer le volleyball dès 11 ans. Avec l’équipe du Québec, elle a remporté la médaille d’or lors des Jeux de la Francophonie qui ont eu lieu cet été, au Nouveau-Brunswick. En septembre, elle a rejoint l’équipe du Boomerang, dont la saison a débuté le 8 octobre.

Les membres de sa famille ont toujours joué au volleyball, entre eux, pour s’amuser. Quand elle est entrée au secondaire, elle avait envie de tenter sa chance dans une équipe. L’unité du groupe est d’ailleurs l’un des aspects qu’elle préfère. «Dépasse-toi toi-même, mais pour ton équipe», ajoute l’étudiante en éducation à l’enfance pour préciser sa pensée.

Ses valeurs et sa vision du jeu cadrent parfaitement avec celles de son nouvel entraîneur, André Gendron. Il prône l’autonomie de ses joueuses en les laissant prendre des décisions seules. «Il te laisse te questionner pour comprendre ce que tu as fait de bien ou de moins bien pour que tu identifies tes erreurs», explique Rosalie Ruel. Selon elle, cette méthode l’aide beaucoup à prendre conscience de son jeu, mais aussi à trouver des solutions, être proactive.

Au volleyball, les adversaires sont toujours séparés. Chaque côté du terrain à son énergie qui lui est propre, chaque équipe donne sa couleur, selon elle. «On le sent vraiment quand on est sur place». Pour cette raison, c’est d’ailleurs important de rester concentrée et rester dans la partie. Les joueurs peuvent facilement se faire influencer par l’ambiance positive de leurs opposants ou l’énergie négative de ses coéquipières.

La bourse qu’elle vient de recevoir lui servira à payer une partie de l’appartement qu’elle loue, à LaSalle, afin de poursuivre ses études puisqu’elle est originaire de Beaumont, près de Lévis.

@N:Jessymaude
(Photo: Gracieuseté –James Hajjar)

@N:Rosalie Ruel
(Photo: Gracieuseté –James Hajjar)

Articles récents du même sujet

Exit mobile version