Le festival des programmes de cinéma et de journalisme du Cégep André-Laurendeau, Les Jours Intercom, vient tout juste de se terminer. Les organisateurs dressent un bilan positif de cette 13e édition de retour en présentiel, mais dans une version réduite par rapport à avant la pandémie.
Organisé annuellement depuis 2008, il permet aux étudiants de rencontrer de nombreux professionnels du domaine des communications par des conférences et des ateliers, comme l’explique la coordonnatrice et enseignante des programmes de cinéma et de journalisme, Sonia Blouin.
Également, cela permet de développer des projets scolaires en lien avec les invités.
«C’est l’idée de faire voir aux étudiants le maximum de métiers possible. Ils arrivent avec leurs idéaux. C’est l’idée d’ouvrir un monde des possibles pour eux», détaille-t-elle.
Bien que ce fût en présentiel, exit les grands rassemblements au Théâtre Desjardins. Toutefois, la population étudiante était invitée.
Le thème était «Mélange de genres».
«On parle autant d’un point de vue médiatique avec le contexte actuel où l’on voit que les genres médiatiques se confondent. Les frontières sont parfois floues entre le documentaire et la fiction, par exemple. Il y avait aussi l’identité de genre», relate-t-elle.
Des anciens du programme étaient présents lors du lancement au début d’octobre pour une discussion sur leurs parcours après le DEC. On parle de la vice-présidente du studio h264 distribution, Stéphanie Demers, du producteur et réalisateur chez Productions Bien joué, François Robidoux-Descary ainsi que du journaliste au Devoir, Félix Deschênes.
Aussi, Les Jours Intercom ont accueilli de nombreux autres travailleurs provenant de milieux diversifiés. On parle notamment du cinéaste Denis Côté, de la productrice abénakise Julie O’Bomsawin, le journaliste Mathieu Papillon, la scénariste Sarah Lévesque, la rédactrice en chef du Devoir Marie-Andrée Chouinard et l’animateur, réalisateur, producteur et rappeur Raed Hammoud. Une table ronde sur la place des femmes dans le cinéma québécois a aussi permis d’entendre Nicole Giguère, Sandra Coppola et Chloé Leriche, membres des Réalisatrices équitables.
On touche à plein de domaines. C’est vraiment dans une optique pédagogique avant tout, mais c’est de faire découvrir aux jeunes le plus de métiers possible.
Sonia Blouin
Témoignage
La gestionnaire des réseaux sociaux et préposée à l’accueil pour l’événement, Mégane Sonne, dit avoir grandement apprécié son expérience.
Avant le début du festival et même durant celui-ci, elle annonçait les activités et les invités à venir. Durant Les Jours Intercom, elle a produit des résumés quotidiens et des Facebook Live avec ses collègues.
«Le passage de Denis Côté a fait fureur. C’était vraiment intéressant. Les élèves étaient très curieux, tout comme ceux qui nous suivaient sur Facebook», indique l’étudiante de première année qui en était à son baptême de feu.
Elle affirme que le festival lui donne le goût de continuer dans le domaine des communications.
«Ça rapproche les gens du programme et ça permet vraiment de rencontrer de nouvelles personnes. Ça nous permet de voir que c’est possible d’œuvrer dans le domaine», conclut-elle.
Même si elle était fort occupée, elle a aussi pris le temps de participer aux activités.