Le nouveau projet Bo Bois prévoit d’ici 18 mois la construction de 106 unités d’habitation, dont 94 maisons de ville et six duplex, à l’angle des rues Bois-des-Caryers et Rosaire-Gendron.
Sylvie Champagne, chef de division urbanisme à l’arrondissement, a expliqué le 26 mars les détails du projet et du changement de zonage envisagé.
Le nouveau développement immobilier comprendra: terrasse derrière chaque unité, facture architecturale contemporaine, toits plats permettant l’aménagement de terrasses, réduction des îlots de chaleur, élimination des gouttières, axes piétonniers entre les maisons orientées vers le boisé, bandes vertes entre les terrasses arrière permettant la plantation d’arbres.
Sans oublier, 188 espaces de stationnement, six accès aux stationnements sous les terrasses, ainsi que corridor vert et espace vert privé au centre du projet. Les futures habitations auront la même hauteur que les autres phases de Bois-des-Caryers.
«On a travaillé fort pour que les infrastructures passent à l’intérieur des garages, a expliqué Sylvie Champagne. Nous pourrons ainsi planter en façade des arbres à grand déploiement. Le projet est axé vers les familles, avec percées visuelles sur le parc Bois-des-Caryers».
Projet réalisé en 18 mois?
Directeur du projet, Fabrice Pellegrino s’est dit confiant qu’une fois les étapes acceptées par les citoyens, les nouvelles constructions pourraient être complétées dans un délai d’environ 18 mois.
«On a fait un correctif puisque le marché change et on trouvait que ça s’intégrait mieux dans le quartier. Même si on a changé de 430 logements à 106 maisons de ville, il n’y a pas de perte de valeur au niveau de la capitalisation ou de la taxation foncière pour l’arrondissement», a confié Fabrice Pellegrino. Selon lui, les maisons de ville en face d’un parc ou d’un boisé prendront de la valeur.
Améliorations suggérées
«Il faut penser à un passage pour accéder au parc Angrignon, a suggéré le citoyen Gaétan Favreau. Si le projet se développe, ça va augmenter la valeur à l’ensemble de nos propriétés».
Un résident du quartier, Stéphane Mongeon, souhaite que le terrain rempli de détritus de construction et d’une vieille roulotte soit enfin nettoyé. «Je vois la valeur de ma maison descendre parce qu’on finance un bordel», a-t-il dit.