Du 7 mai au 18 juin prochain, le Musée des Hospitalières organise de nombreuses activités afin de souligner le 350e anniversaire du décès de Jeanne Mance.
Si plusieurs grandes femmes ont été oubliées par l’Histoire avec un H, ce n’est pas le cas de Jeanne Mance, figure incontournable de l’histoire de Montréal et du Québec. Née à Langres en France en 1606, elle s’est embarquée pour la Nouvelle-France le 9 mai 1641.
«Peu de villes à travers le monde peuvent s’enorgueillir d’avoir été fondées par une femme», soutient par voie de communiqué le directeur général du Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal, Paul Labonne.
Reconnue en 2012 comme la cofondatrice de Montréal à l’égal de Paul de Chomedey Sieur de Maisonneuve, ville dont elle gère les finances jusqu’en 1663, Jeanne Mance est également à l’origine de l’Hôtel-Dieu qu’elle a administré jusqu’à sa mort.
«[Jeanne Mance] contribue à de nombreuses reprises à sauver la jeune ville, notamment en mettant à la disposition de Maisonneuve l’argent qui lui permettra de recruter en France, en 1653, une centaine de colons, peut-on lire dans le communiqué. Surnommée la Grande recrue, l’arrivée de ce nouveau contingent de femmes et d’hommes redonne un second souffle à Montréal.»
En plus de la présentation de documentaires, de conférences, d’une visite de l’ancienne chapelle des Hospitalières ainsi que de leur jardin, le public aura accès à la crypte des Hospitalières de Saint-Joseph où se trouve la sépulture de Jeanne Mance, ce qui arrive peu souvent à en croire la direction du musée.
«Plus de 600 religieuses y sont également enterrées dont les trois premières Hospitalières françaises arrivées à Montréal en 1659 pour soigner les malades à l’Hôtel-Dieu», précise le communiqué.
Réalisée en collaboration avec les Hospitalières de Saint-Joseph, la programmation complète est disponible en ligne: museedeshospitalieres.qc.ca/celebrons-jeanne-mance/