Une alternative se présente aux propriétaires désireux de vivre dans une habitation durable. Dans un quartier comme le Plateau où la majorité des édifices ont été érigés il y a plusieurs décennies, c’est par des rénovations qu’ils peuvent confirmer le rendement écologique de leur maison. Plus besoin d’acheter une construction neuve pour cela.
«La certification Rénovation Écohabitation que nous proposons, de concert avec l’organisme sans but lucratif Éco Habitation, propose 10 gestes à poser lors de travaux de rénovation», explique Mme Clément.
Pour chacune des pièces rénovées, une certification écologique est délivrée, ce qui accroît l’intérêt d’acheteurs potentiels soucieux de l’environnement. Mais Mme Clément précise que «rénover écolo ne coûte pas plus cher».
C’est aux yeux des acheteurs ou locateurs verts que la valeur d’un immeuble s’accroît puisque la fiche descriptive de la bâtisse mentionne les pièces certifiées après des rénovations. Ceux-ci devaient auparavant opter pour des maisons neuves, car la certification LEED ne vise que les nouvelles habitations durables, alors que Rénovation Écohabitation cible celles déjà construites.
Dans la foulée, Nathalie Clément a transformé son agence en une vitrine de la rénovation écologique. Ses nouveaux bureaux étant certifiés, les clients constatent sur place en quoi consistent les certifications or et platine qui lui ont été décernées.
En plus de vendre et louer des propriétés, l’agence conseille sa clientèle dans ses projets de rénovations. Elle la réfère aussi aux professionnels locaux spécialisés dans les travaux écoresponsables : architectes, designers, entrepreneurs en construction, voire une artisane confectionnant des tissus écologiques.